Comme il avait été suggéré par des études cas/témoins de faible puissance une association entre le mélanome et l’endométriose, des chercheurs INSERM ont entrepris une étude prospective à partir de la cohorte des femmes incluses dans l’Étude Épidémiologique auprès de femmes de la MGEN, soit plus de 98 000 femmes âgées de 40 à 65 ans à l’inclusion.
Pendant les 12 ans de suivi, 363 cas de mélanome ont été diagnostiqués. Des antécédents d’endométriose (n = 5 949) ont été significativement associés à une augmentation du risque de mélanome (RR = 1,62). De même, le risque de mélanome est significativement augmenté chez les femmes ayant un antécédent de fibrome, alors qu’un antécédent de kyste ovarien, de polype utérin, d’adénofibrome ou de maladie fibrokystique du sein n’augmente pas significativement le risque.