
Paris, le 7 octobre. La vaccination des professionnels de santé, qui figurent en première ligne, ne répondra pas au même schéma que celle du grand public. Ainsi, les professionnels de santé exerçant dans un établissement de santé seront vaccinés sur leur lieu de travail. Mais pour ce qui est des professionnels de santé libéraux, la vaccination se fera selon un système « verrouillé » d’après les informations du Dr Jack Breuil, microbiologiste à l’hôpital de Villeneuve Saint-Georges (Seine-et-Marne).
Cela signifie que des centres de vaccination « agréés » et « bien identifiés » seront mis en place exclusivement pour cette catégorie de population avec un nombre minimum de 3 par département. Les médecins libéraux ne pourront donc pas se vacciner eux-mêmes, comme cela a été un temps dit. La liste de ces centres n’a pas encore été définie.
1 080 centres de vaccination dans toute la France
Devant la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a indiqué mardi avoir recensé 1 080 centres de vaccination contre la grippe A (H1/N1) « sur l’ensemble du territoire ». Ces 1 080 centres sont destinés au grand public.
Leur ouverture « s’adaptera à la livraison des vaccins, qui montera en puissance d’ici la fin de l’année », a-t-il précisé. « En gros, le premier million de doses devrait nous être livré aux alentours du 15 octobre », a estimé le ministre, ajoutant que cela permettait « d’envisager le lancement de la campagne vaccinale dans les centres à la fin du mois d’octobre ». « Les plages horaires seront limitées, on va privilégier les soirées et le samedi pour faciliter l’accès du plus grand nombre », a-t-il précisé. Pour les personnes dans l’incapacité de se déplacer, 196 équipes mobiles ont été prévues.
En ce qui concerne les personnels administratifs, le ministre a indiqué qu’il mobiliserait les agents de l’Etat, « mais aussi les personnels de la fonction publique territoriale qui pourraient être placés sous le régime de la réquisition ».
Pour ce qui est du financement engagé par les collectivités pour la mise à disposition de locaux notamment (gymnases, salles polyvalentes), « le principe même de l’indemnisation par l’Etat est acquis », a déclaré le ministre.
FB