
Dans le viseur de ces deux organisations, l'article 23 du
PLFSS qui prévoit l’ajout d’une quatrième année à l’internat de
médecine générale à effectuer « en priorité » dans les zones
sous-denses.
« Ils nous maltraitent. Ils économisent sur notre dos. Et
maintenant, en plus, ils veulent nous empêcher de choisir notre
mode d'exercice. C'est non ! » pointe l’ISNI. L’ISNAR-IMG
dénonce également un « cavalier social ».
La régulation de l’intérim médical, prévu par le PLFSS, qui
empêcherait les jeunes diplômés d’accéder à ce mode d’exercice
fâche également. « Le gouvernement veut "inciter" les internes à
aller dans les déserts médicaux. Il veut leur interdire l’intérim
après leur diplôme. Parce que tout contrôler de notre exercice
pendant nos études ne leur suffit plus ! » raille l’ISNI.
La concertation annoncée par François Braun n’aura donc pas
suffi à apaiser les tensions.
Emmanuel Haussy