
Paris, le vendredi 22 juillet 2016 - Depuis mai 2016, la publicité pour la cigarette électronique est interdite en France. Cinq associations (Sovape, SOS addictions, Fédération addiction, Respadd et Tabac et liberté), regroupant usagers de la e-cigarette, médecins et psychologues spécialisés en addictologie, ont saisi le Conseil d’État pour obtenir l’annulation de cette mesure, sur le fondement de la liberté d’expression.
« Ces dispositions menacent la liberté d’expression des vapoteurs et des associations de réduction des risques (…) empêchent d’agir sur le terrain de la prévention sanitaire en apportant aux fumeurs une information objective sur une alternative au fléau qu’est la cigarette. Elles ne permettent plus aux vapoteurs d’échanger sur les moyens d’éviter les risques et limite la capacité à se tenir informé des produits de meilleure qualité et de plus en plus sécurisés (…) Or aucune preuve de nocivité de la e-cigarette n’est aujourd’hui avérée », expliquent-elles dans un communiqué.
En faisant encourir jusqu’à 100 000 euros d’amende, toute personne qui communiquerait sur les bienfaits de la ‘vape’, les pouvoirs publics créeraient une « insécurité juridique injustifiée » et empêcheraient « d’ouvrir un débat salutaire sur la santé publique et sur les nouvelles opportunités de réduction des risques », concluent ces cinq associations.
FH