Coup de sang contre le dépistage salivaire du cannabis

Selon les enquêtes nationales conduites en 2008 par l’Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies chez les 17-18 ans, 46,3% des garçons et 37,9% des filles avaient déjà expérimenté le cannabis et le nombre de consommateurs de cocaïne ou d’amphétamines a augmenté de manière spectaculaire ces dernières années, multiplié par 3 entre 2000 et 2008. Cette montée en puissance de la toxicomanie et en particulier la pandémie cannabique qui s’est installée en France depuis une dizaine d’années constitue un véritable fléau de santé publique. Le lien entre l’usage de stupéfiants et les risques d’accidents de la voie publique ou d’accidents du travail est aujourd’hui bien établi. Les conséquences désastreuses d’un usage régulier de cannabis sur la santé sont également clairement démontrées. Les sujets ayant une consommation fréquente ont 2 fois plus de risques de développer une pathologie psychiatrique que les sujets n’ayant jamais consommé de cannabis. On observe en particulier une augmentation du risque de développement ou d’aggravation de la schizophrénie. A cela s’ajoutent un syndrome amotivationnel, une désorganisation de la pensée, un risque suicidaire augmenté, etc. Pour faire face à ce fléau, à côté de la lutte contre le trafic des stupéfiants, l’information sur les risques et la prévention en général sont devenues des priorités. Parmi les outils pouvant servir à la prévention, figure le dépistage des stupéfiants. Dans certains cas ces dépistages sont réalisés par des professionnels de santé (dépistages urinaires

Voir : http://acadpharm.net/dos_public/DEpistage_stupEfiants_P._Mura_P._Lafargue.pdf

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