
F.H.
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1) Le premier vaccin a été fabriqué en 6 mois, pourquoi a-t-on mis plus d'un an et demi à sortir une nouvelle valence ?
2) Étant donné qu'il s'agit de la même technique vaccinale, il n'y aura pas de protection contre l'infection et la transmission, protègera-t-il uniquement contre les formes graves ? (Euh! mais c'est déjà ce que faisait le premier vaccin, non ?). Ah oui mais alors pourquoi 90 % des morts COVID sont vaccinés ?
3) Actuellement la létalité d'omicron est inférieure à la grippe saisonnière, quelle urgence y-a-t-il à le sortir sans qu'il soit testé ? (le seul test du premier vaccin avait été réalisé par Pfizer et ses sbires, entreprise condamnée à de multiples reprises pour faux et usages de faux et autres malversations, faut-il faire confiance aux labos ou à la science).
4) Dernière remarque, ce nouveau vaccin bivalent ne sera autorisé que pour ceux qui ont déjà eu une primo vaccination. Pourquoi ?! D'autant plus qu'il est associé à la valence Wuhan qui n'existe plus depuis deux ans ? C'est comme si on vous demandait de faire le vaccin de la grippe 2020 avant d'avoir le droit de faire celui de 2022. C'est quoi le raisonnement ?
Voilà, voilà, le monde merveilleux du covidisme continue de défier la médecine de bon sens.
Merci d'avance pour vos réponses toujours courtoises je l'espère.
Dr V. Bentolila
De quoi donner du grain à moudre aux antivax bien sur… mais aussi à l'immense majorité des autres : ils sont susceptibles de réfléchir eux aussi.
En première approche, autoriser le bivalent Pfizer sans avoir consulter les données est "léger" et inaudible .
La monovalence historique "Wuhan" était intellectuellement gênante, cliniquement effective, provisoirement au moins. Il est improbable que les non-vaccinés actuels adhèrent au(x) version(s) bivalente(s) ARNm.
Les limites des travaux et " bénéfices sérologiques" ne sont plus à rappeler. Le bénéfice clinique du bivalent chez les triples ou quadruples vaccinés historiques s'annonce difficile à établir en climat B.A 4-5 de bien moindre virulence.
La question de la bonne tolérance ne devrait pas être modifiée. Du fait de leur rareté, les intolérances sévères passent sous le radar des faibles effectifs, la passivité de leur déclaration restera inchangée : QS version historique, native, Wuhan.
Vous citez Paul Offit , coinventeur du vaccin contre le rotavirus. Il fut le seul membre du CDC à s’opposer en 2002 à la vaccination antivariolique de masse aux USA (hypothèque bioterroriste alors) : le risque lui semblait supérieur au bénéfice attendu et il avait bien raison. Sa nuance mérite d'être prise en compte.
La voie intra-nasale* (INRA), sa stimulation inaugurale de l’immunité muqueuse naso-pharyngée moins sollicitée après vaccination systémique, reste une voie séduisante peu exploitée. L'actualité stagne à son efficacité en rappel ... chez la souris. Aucune donnée clinique publiée.
*Vesin B et coll. An intranasal lentiviral booster reinforces the waning mRNA vaccine-induced SARS-CoV-2 immunity that it targets to lung mucosa. Mol Ther. 2022 Sep 7;30(9):2984-2997. doi: 10.1016/j.ymthe.2022.04.016
Dr JP Bonnet
Peter Doshi et al., professeur de pharmacie à l’Université du Maryland et senior editor du British Medical Journal rappellent dans une étude récente que, 2 ans après la sortie des vaccins COVID-19, nous sommes toujours confrontés à l'absence de transparence concernant les données des essais cliniques des vaccins COVID-19 et que le risque excessif d'événements indésirables graves constaté dans leur étude (1) nécessiterait des analyses complémentaires sur les avantages et les inconvénients de ces vaccinations.
1. Fraiman J, Erviti J, Jones M, Greenland S, Whelan P, Kaplan RM, Doshi P. Serious adverse events of special interest following mRNA COVID-19 vaccination in randomized trials in adults. Vaccine. 2022 Sep 22;40(40):5798-5805. doi: 10.1016/j.vaccine.2022.08.036. Epub 2022 Aug 31. PMID: 36055877; PMCID: PMC9428332.
Dr J. Hambura