
Paris, le lundi 30 septembre 2019 - Le 19 septembre, l’ANSM
(Agence nationale de sécurité du médicament) interdisait un essai
clinique conduit illégalement par le Fonds Josefa, qui enrôlait 402
patients atteints des maladies de Parkinson, d’Alzheimer et de
pathologies psychiatriques.
Mais le Fonds Josefa et le principal investigateur de ces
travaux, le Pr Fourtillan refusent de cesser cet essai.
L’ANSM enjoint donc de nouveau aujourd’hui par une seconde
décision de « police sanitaire » le Fonds de mette fin
immédiatement toute distribution, prescription, publicité et
utilisation de ces patchs « transdermiques [qui] sont fabriqués,
distribués et mis sur le marché en infraction aux règles qui leurs
sont applicables ».
Par ailleurs, ce vendredi, le parquet de Paris a annoncé
l’ouverture d’une information judiciaire par son pôle de santé
publique.
Deux juges d’instruction parisiens vont désormais mener les
investigations pour plusieurs chefs « abus frauduleux de
l'ignorance ou de la faiblesse d'une personne vulnérable », «
tromperie sur la nature, la qualité substantielle ou l'origine
d'une prestation de services » et « ouverture d'un
établissement pharmaceutique sans autorisation ».
F.H.