Selon les résultats d’une étude menée par des équipes du CHU de Bicêtre, l’identification d’agents infectieux sur lavage bronchiolo-alvéolaire (LBA) apparaît plus performante en parasitologie qu’en anatomie et cytologie pathologique. Cette évaluation comparative, rétrospective, conduite sur une période de 4 mois, a porté sur 155 LBA, dont 104 ont été examinés simultanément dans les 2 laboratoires, les trois quarts des LBA provenant des services de médecine interne et de réanimation. Sur 36 LBA, le service de parasitologie a porté un diagnostic soit de mycose (infection à Candida, Aspergillus ou Penicillium dans 85 % des cas), soit de pneumocystose.
Ces diagnostics n’ont été portés que dans 4 cas dans le laboratoire d’anatomie et de cytologie pathologique (3 candidoses et 1 aspergillose) ; la sensibilité étant de 12,5 %, la spécificité de 95 %, et la valeur prédictive, positive et négative, respectivement de 57 et 63 %. Ces résultats traduisent la meilleure efficacité des techniques complémentaires par rapport au seul examen direct (les performances diagnostiques des deux laboratoires étaient comparables pour l’examen direct).
Dr Julie Perrot