Le collectif « Femmes de Santé » s’engage ! Un appel à le rejoindre !
La question de la place des femmes dans la communauté
médicale revêt des aspects singuliers. En effet, les femmes sont
majoritaires aujourd’hui parmi les médecins et plus généralement au
sein du personnel médical et paramédical. Pourtant, cette position
ne se reflète pas toujours dans les instances décisionnelles, ce
qui peut s’expliquer par des facteurs multiples. Mais au-delà de la
compréhension des mécanismes en jeu, certains ont décidé de se
mobiliser, à travers une action positive, qui n’a aucune volonté
d’exclure les hommes. Il s’agit du Collectif Femmes de Santé, dont
nous publions ici un texte en forme de manifeste et d’appel à le
rejoindre.
Par le Collectif Femmes de santé
Si les femmes représentent près de 70 % du personnel sanitaire
et social , seule une minorité est présente dans les médias comme
le rapporte le CSA. Leur étude constate, par exemple, que « le
Conseil Scientifique installé en mars 2020 pour éclairer la
décision publique dans la gestion de la situation sanitaire liée au
COVID-19 est composé à 80 % d'hommes » . Autre précision,
dans le rapport d’étape sur la place des femmes dans les médias en
temps de crise de Céline Calvez, en juin 2020, « les femmes, qui
ont disparu des débats (peu d'expertes), apparaissent davantage
comme témoins » .
C’est pour ces raisons qu’est né « Femmes de Santé » ,
le 1er collectif pluriprofessionnel de femmes dans la santé, fondé
par Alice de Maximy, avec le souhait de mettre en lumière des
femmes réalisant des initiatives humaines et utiles dans la Santé.
À ce jour, près de 1000 femmes (et hommes !) du secteur de la
Santé, ont déjà rejoint ce collectif. Elles sont médecins,
infirmières, dirigeantes, aidantes, étudiantes, start-uppeuses,
pharmaciennes, consultantes, avocates ou psychologues...et viennent
du public, du privé, du milieu associatif, administratif, des
hôpitaux, des entreprises… Femmes de Santé a pour missions de
remettre de l'humain au cœur du système de Santé, et de promouvoir
l’expertise et les actions initiées par les femmes dans la Santé.
Cela passe par plusieurs actions :
• renforcer les liens, l’entraide et
l'expertise entre les femmes de la Santé, via le networking, des
événements et une plateforme digitale privée sur
abonnement,
• promouvoir l’expertise des femmes du secteur
Santé, via des podcasts, des publications ainsi qu’une liste
d’expertes prêtes à intervenir dans les médias,
• proposer aux médias et entreprises de la Santé
de signer une charte d’engagement,
• mettre en lumière 13 femmes par an, qui ont
réalisé des initiatives de Santé utiles et humaines,
• organiser, le 9 décembre prochain, les premiers
États Généraux de la place de la femme dans la Santé, afin de
proposer aux dirigeants et leaders de la Santé, des solutions
collectives pour tendre vers une plus grande égalité des
genres,
• enfin, organiser des moments d’échanges et
de réflexion sur des grands sujets de Santé.
Pour adhérer au collectif, il faut répondre au questionnaire
de candidature (www.femmesdesante.fr), accepter la charte du
collectif, et voir sa candidature validée par le comité de
sélection. Être marrainé.e/parrainé.e est un plus. Vous voulez
rejoindre l'aventure Femmes de Santé ? Bienvenue à vous !
Cet article indique : "les femmes représentent près de 70 % du personnel sanitaire et social"...et alors ? Le terme 'personnel sanitaire et social' (extrêmement vague !) incluant une très large proportion d'assistant/e/s médicaux/ales (infirmières, aide soignantes et autres multiples fonctions d'assistance dans la sphère médico sociale...), il eût été pertinent de n'évoquer que le seul sex ratio au sein des professionnels de santé en capacité de décider...Puisqu'il s'agit dans ces propos de rééquilibrer les "instances décisionnelles" ! Pire ! que viennent faire là, parmi les "1000 femmes (et hommes !) du secteur de la Santé... les dirigeantes, aidantes, étudiantes, start-uppeuses, consultantes, avocates ou psychologues..." ? Une nouvelle offensive de féministes qui exigent partout et en toutes circonstances d'établir un 50/50 arbitraire. Dans cette perspective, pourquoi ne pas exiger un sex ratio de 50/50 en maïeutique !