Le professeur Raoult porte plainte contre le président du Conseil national de l’Ordre des médecins !
Paris, le mercredi 23 décembre 2020 - La meilleure défense
serait-elle l’attaque ? Alors que la presse révélait hier
l’existence d’une plainte du Conseil national de l’Ordre des
médecins à l’encontre de six praticiens, dont le professeur Raoult,
on apprend ce mercredi 23 décembre que l’infectiologue marseillais
a déposé une plainte contre le président de l’institution ordinale
pour « harcèlement ».
L’avocat du Professeur Raoult, Me Fabrice Di Vizio, a indiqué
que cette plainte pénale a été déposée devant le parquet de Paris.
Pour l’avocat, la procédure engagée par le Cnom à l’encontre de son
client « n’apporte absolument rien » par rapport à celle
d’ores et déjà mise en oeuvre par l’ordre départemental des
Bouches-du-Rhône.
Interviewé par BFMTV, Me Fabrice Di Vizio a dénoncé une
procédure « ad hominem » n’ayant pour autre but que «
l’intimidation pour entraver la liberté d'expression d'un
universitaire ».
Un coup de communication dénoncé
Dans un communiqué de presse, l’avocat, s’étonne encore du «
coup de communication » et du double standard opéré par
l’Ordre : « on s'étonne également que le professeur Raoult soit
l'unique problème de cette crise aux yeux de l'Ordre des médecins !
Jérôme Salomon, par exemple, a manqué à toutes les obligations
déontologiques et l'Ordre national, qui en a été averti, n'a pas
réagi. D'autres médecins clairement identifiés ont insulté ou
menacé de mort le professeur Raoult, et l'Ordre n'a pas réagi non
plus. Ce « deux poids, deux mesures » marquera la gestion de
cette crise par l'Ordre national des médecins et aura un impact
fort et durable sur la relation entre les médecins et leurs
instances ordinales. »
Précisons que l’avocat est par ailleurs engagé dans de
nombreuses procédures administratives et judiciaires dirigées
contre le gouvernement et les autorités de santé, visant notamment
le professeur Jérôme Salomon. Jeudi 10 décembre, Maître Di Vizio
avait ainsi sollicité l’audition en urgence du directeur général de
Santé publique France, suite à la transmission des premières
conclusions de la commission d’enquête parlementaire sur la gestion
de la crise sanitaire.
Et si cette plainte était elle aussi un « coup de com
» ?
Difficile à ce stade de préjuger de la décision qui sera prise
par le parquet s’agissant de cette plainte. SI à l’heure actuelle,
le Cnom n’a pas transmis la liste des griefs formulés contre le
Professeur Raoult, il semble toutefois que cette procédure ait été
lancée à la suite de plaintes initiées par plusieurs médecins. Si
le Conseil s’associe à ces procédures, il ne semble donc pas en
être l’initiateur.
Par ailleurs, pour être constitué, le délit de harcèlement,
puni par l’article 222-33-2-2 du Code Pénal, nécessite que soit
rapportée la preuve « d’agissements répétés ». Un élément
matériel qui peut apparaitre comme difficile à mettre en évidence
s’agissant d’une procédure disciplinaire.
Cette contre-attaque a toutefois pour mérite de souligner, si cela
était nécessaire, l’état d’esprit du promoteur de
l’hydroxychloroquine.
Incroyable l’acharnement contre ces médecins, du CNOM, des journalistes des chaines d’info, des Buzin, Véran, Salomon, Blachier et j’en passe ....Les Raoult, Perronne et les autres ont pu par leur arguments simples et sensés, rassurer les Français et le médecin généraliste que je suis (retraité depuis 2018). Les traiter au mieux:Hydroxychloroquine/ Azithromycine/ Anticoagulant / Cortisone/ O2. Une majorité de Français vous soutiennent Merci à vous. On vous suit quotidiennement dans votre combat pour la vérité.
Dr Jean-Baptiste Debes
Ah mais il connait pas Raoult !
Le 24 décembre 2020
... il va se faire éparpiller façon puzzle, le Conseil de l'Ordre !
Dr Pierre Baque
Le village gaulois de la médecine
Le 24 décembre 2020
Quand bien même l'un ou l’autre des protagonistes aurait définitivement raison après appels et cassation (dans quelques années), quelle sera l'avancée sur la maladie ? Sur l'image de marque, çà risque d'être plus fort. Tant de spécialistes reconnus et compétents ont donné tant d'avis pertinents et contradictoires qu'on se demande si une charte sur la parole en public serait attentatoire à la liberté d'expression ou d'information (notons que l'information est surtout de la non formation à la parole publique).