Une imposante série de neurosyphilis nous rappelle que les formes tardives de la maladie ne sont pas exceptionnelles chez des sujets non ou insuffisamment traités. Avant 2000 cette équipe a suivi 164 cas dont plus de la moitié étaient des syphilis « parenchymateuses » et moins fréquemment des formes vasculaires, des formes asymptomatiques et des atrophies optiques. Après 2000, les formes asymptomatiques étaient les plus fréquentes (sérologies positives isolées du VDRL au niveau du LCR). Selon cette équipe la résurgence de l’infection VIH favorise la survenue de formes précoces de neuro-syphilis à type de méningo-encéphalites ou d’atrophies optiques.
Dr P.Plantin