L’utilisation concomitante d’une seule perfusion de 5 mg de zolédronate et de l’injection quotidienne sous-cutanée de PTH humaine (1-34) recombinante pendant un an permet d’obtenir une augmentation significativement plus importante de la densité minérale osseuse à la hanche totale que chacun des traitements utilisés séparément chez les femmes ménopausées ostéoporotiques (1).
Ainsi, l’utilisation d’un bisphosphonate puissamment antirésorbant en association avec une hormone fortement ostéoformatrice réalise un traitement couplé potentialisant les effets de chacun des composants, ouvrant ainsi des perspectives d’associations thérapeutiques. Le dénosumab, anticorps monoclonal qui sera mis à disposition des praticiens prochainement avait montré une efficacité antifracturaire extrêmement intéressante à trois ans. Sa bonne tolérance et son efficacité sur les gains de DMO sont maintenues à 6 ans (2). Cette biothérapie antiostéoporotique semble plus efficace chez les femmes dont les valeurs de DMO au col fémoral sont les plus basses mais également chez les plus maigres et chez celles sans fracture vertébrale prévalente.
Dr Patrice Fardellone