Entre 2000 et 2006, des génotypages HPV ont été effectués en routine au CHU de Nantes et les résultats rapprochés des frottis lorsque ceux-ci avaient moins d’un an. Sur les 980 patientes ayant des frottis normaux, 13 % avaient un test HPV positif. Cette proportion variait beaucoup avec l’âge, puisque les moins de 20 ans constituaient 44 % des patientes infectées, alors que les plus de 35 ans n’en représentaient que 10 %. Un HPV à haut risque (HR) était présent chez 8 % de ces patientes au frottis normal et c’est le HPV 16 qui dominait (3,6 %). La prévalence des HPV HR déclinait elle aussi avec l’âge.
Ces données sont d’un intérêt certain pour évaluer l’intérêt du test HPV dans l’organisation du dépistage du cancer du col mais aussi l’impact que l’on peut attendre de la vaccination anti-HPV.
Dr Roseline Péluchon