Londres, le mercredi 23 septembre 2020 – Alors que le cap du
million de mort depuis le début de l’épidémie de coronavirus
approche, la Covid tue de moins en moins dans le monde chaque jour.
Au Royaume-Uni, les mesures de restriction se renforcent.
A entendre chaque jour les messages alarmistes des hommes
politiques, des journalistes mais également de certains
épidémiologistes et médecins, le citoyen non-averti pourrait croire
que la pandémie de coronavirus n’a jamais été aussi grave et que
l’humanité est actuellement au bord de la catastrophe. Mais une
analyse des chiffres dément rapidement cette crainte : la pandémie
de Covid-19 ralentit de façon incontestable.
De moins en moins de morts même en Europe
Lentement mais surement, la mortalité baisse, avec environ 5
200 morts par jour dans le monde, soit une baisse quasi continue
depuis 2 mois. Après le pic européen du mois d’avril (8 500 décès
quotidiens) et le pic américain du mois de juillet (7 000 décès par
jour), l’humanité connait une période d’accalmie. En décalage total
avec le discours permanent sur la seconde vague, le nombre de
contaminations est en stagnation, autour des 280 000 cas par jour
dans le monde. Le taux de létalité (nombre de décès par rapport au
nombre de cas) n’a jamais été aussi bas, autour des 3 % (contre 7 %
en avril). En Europe on constate une augmentation significative du
nombre de cas (63 000 contaminations par jour contre 48 000 en
avril) mais une mortalité de plus en plus faible (400 décès
quotidiens contre 5 200 en avril).
Malgré ce bilan globalement rassurant, certaines régions du
monde continuent à être des sources d’inquiétude. Tandis que la
situation s’améliore sensiblement en Amérique latine, elle se
dégrade en Argentine qui déplore plus de 400 morts par jour. Même
inquiétude en Espagne (200 décès quotidiens), pays le plus touché
par la « seconde vague » européenne. A l’autre bout du
monde, l’Inde est désormais le nouvel épicentre de l’épidémie, avec
une mortalité qui stagne cependant à 1 100 morts quotidiens (pour
une population de 1,4 milliard d'habitants). Au total, 976 000
personnes sont décédées du Covid-19 dans le monde depuis le début
de la pandémie.
Le Royaume-Uni renforce les restrictions
Au Royaume-Uni, où l’augmentation du nombre de nouvelles
contaminations (entre 4 500 et 5 000 par jour, soit toujours moins
qu'en France) continue d’inquiéter les autorités, le Premier
Ministre Boris Johnson a annoncé ce mardi soir une nouvelle
batterie de mesures visant, selon lui, à éviter tout retour au
confinement généralisé. Dès ce jeudi, les pubs anglais auront ainsi
l’obligation de fermer leurs portes dès 22h, tandis que les
mariages et les enterrements devront se faire en petit comité
(respectivement pas plus de 15 et 30 personnes). Depuis le 14
septembre, les Anglais ont déjà l’interdiction de se réunir à plus
de 6 personnes en public comme en privé tandis que 13 millions de
Britanniques vivant dans des zones de forte circulation du virus
sont soumis à des restrictions renforcés, notamment s’agissant des
déplacements "non-essentiels".
Lors de son discours à la nation, le chef du gouvernement a
également appelé les Britanniques à privilégier le télétravail,
pour au moins les six prochains mois. Très décrié pour sa gestion
de l’épidémie (qui a failli lui couter la vie), Boris Johnson doit
jouer les équilibristes, alors que son propre camp conservateur est
divisé sur la réponse à apporter à la seconde vague. Il a ainsi
désavoué son ministre de la santé, Matt Hancock, qui a publiquement
plaidé pour la fermeture totale des pubs et restaurants et des
fermetures ponctuelles d’école. A l’inverse, Graham Brady, a pris
la tête d’une fronde parlementaire qui appelle à lever les
restrictions pour sauver la liberté et l’économie.
« Il y a une différence entre notre pays et les autres : le
nôtre aime la liberté et il très difficile de demander à la
population britannique d’obéir aux règles » a ainsi résumé
Boris Johnson, qui mène pourtant l’une des politiques les plus
restrictives d’Europe.
Bizarre, c’est depuis 2 mois le discours de l’IHU de Marseille. Tous les épidémiologistes, et beaucoup de patrons de maladies infectieuses clament le contraire,... Une fois de plus qui a raison ? Toujours le même ? Navrant.
Dr Michel Kremer
Enfin une vision globale !
Le 23 septembre 2020
Cela repose des revues de détails et des chicanes de pouvoir ! Bravo QH ! Cependant deux questions, qui sous ma plume sont sans aucune malveillance : - Pourquoi ne pas livrer votre identité de signataire (si besoin sous un nom de plume)? - Pourquoi ne donnez-vous pas la source des chiffres nombreux et fort intéressants que vous citez ?
Il me semble qu'on peut aller plus loin dans le diagnostic global de ce temps covidien encore mouvant. Je vais tenter de le faire en fin de semaine dans un autre media de l'internet de santé dont je n'ai pas à faire la promotion ici sous peine de conflit d'intérêt !
Dr François-Marie Michaut
Chiffres instructifs (Au Dr Michel Kremer)
Le 23 septembre 2020
Il ("le même") n'aime pas les "gens qui l'insultent"... Et alors, point de déraison dans ce discours, Dr Michel Kremer :