
Paris, le mercredi 9 août 2017 – Mandatée par un collectif de 1 250 personnes, l’avocate Jacqueline Bergel a adressé vendredi dernier au ministère de la santé, une « demande préalable » à Agnès Buzyn afin qu’elle utilise « les pouvoirs qui lui sont conférés » pour imposer à l’industrie pharmaceutique de ne plus utiliser d’adjuvant à l’aluminium dans les vaccins.
Ce recours gracieux ne constituerait pas, selon la juriste, une remise en cause de la vaccination et viserait au contraire à redonner la confiance en cet acte médical…
Rappelons que des travaux, notamment menés en France par le Pr Gherardi, mais dont l’évidence scientifique demeure contestée, ont pu mettre en lumière que ces adjuvants aluminiques seraient à l’origine de myofasciite à macrophages.
Ce collectif propose aussi de remplacer l’aluminium par le phosphate de calcium. « La confiance dans la vaccination reviendrait (…) » et on pourrait alors se « faire vacciner sans avoir peur des effets secondaires » estime Me Bergel.
Une démarche qui n’aboutira pas !
Il parait improbable que ce recours gracieux aboutisse.
Rappelons en effet les récentes déclarations d’Agnès Buzyn, à
l’Assemblée nationale, alors qu’elle était interpellée par un
député sur ce thème.
« Nous avons sur les adjuvants un recul d'utilisation de 90
ans. Plusieurs centaines de millions de doses de vaccins utilisées
depuis que les vaccins existent », avait-elle noté à cet
égard, renvoyant le parlementaire à ses chères études et à la
relecture de « l’excellent rapport de l’OMS publié en 2003 et à
toutes les études scientifiques ». Elle avait conclu que les
doutes sur les adjuvants relevaient de « l’irrationnel le plus
total ».
Si, comme c’est très probable, ce recours gracieux essuie une
fin de non-recevoir, « l’affaire » pourrait être portée
devant le conseil d’Etat.
Frédéric Haroche