
Avec 23 pays touchés et 499 cas d'infections humaines confirmées (au 3 juin 2022), la variole du singe ne se limite plus aux régions endémiques africaines et constituerait désormais un risque pandémique.
Sa propagation silencieuse apparue simultanément dans des régions géographiquement éloignées chez des personnes sans lien apparent fait craindre aux autorités sanitaires et à l’OMS une augmentation des infections pendant les rassemblements de la période estivale, notamment dans la communauté homosexuelle, dans laquelle la très grande majorité des cas sont apparus jusqu’ici en dehors de l’Afrique.
Dans cette interview, le Pr Jeanne Brugère-Picoux, professeur
l’Académie nationale de médecine et de l’Académie vétérinaire de
France éclaire les lecteurs du JIM sur ce que l’on sait déjà de
cette émergence encore assez mystérieuse…et se garde bien de tout
pronostic.