
Dans les faits, « l’ISNI peut désormais accueillir deux syndicats par ville : un syndicat représentant plusieurs spécialités ainsi qu’un autre représentant la spécialité majoritaire de la subdivision », explique l’organisme dans un communiqué en date du 6 novembre. Se qualifiant désormais de « structure inédite permettant (…) de porter des positions communes fortes » grâce à des référents spécifiques pour les chirurgiens, les médecins généralistes et les autres spécialistes, l’ISNI joue clairement la carte de l’ouverture et de l’intégration de nouveaux adhérents, notamment de ceux provenant de la filière de médecine générale.
12 000 adhérents
Dans ce contexte, l’ISNI se félicite que le Syndicat représentatif parisien des internes de médecine générale (SRP-IMG) l’ait rejoint aux côtés du Syndicat des internes des hôpitaux de Paris (SIHP) qui était déjà partie prenante de la structure. Après ceux de Montpellier, Marseille, Caen et Nice, ce sont donc désormais les représentants des internes de médecine générale de Paris qui intègrent cette Intersyndicale qui exhibe fièrement ses 12 000 adhérents dans 25 subdivisions, soit « la plus grande structure représentative des internes en médecine, étudiants en troisième cycle des études médicales, au niveau national ».S’il faut certainement prendre comme une coïncidence le fait que l’actuel président de l’ISNI, Olivier Le Pennetier, soit interne en médecine générale, la direction que prend désormais l’organisation qui lorgne depuis un moment les futurs médecins généralistes n’est pas vraiment une surprise. Ces derniers qui ont longtemps été uniquement représentés par l’Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (ISNAR-IMG) constituent en effet un contingent de taille et de poids pour l’ISNI qui se verrait bien, à terme, comme l’unique instance intersyndicale des internes de France.
Benoît Thelliez