
Agnès Buzyn qui a été présidente de l’Institut national du cancer, notamment à l’époque où celui-ci mettait en place de nouvelles structures pour développer les essais cliniques innovants en pédiatrie a détrompé le sénateur. « La recherche sur les cancers pédiatriques était une priorité du plan cancer 2014-2019 que j'ai rédigé. Nous avons investi 10 % de l'ensemble des budgets de la recherche sur la recherche sur les cancers pédiatriques » a-t-elle corrigé. Concernant le CAR-T cell, elle a indiqué que cette thérapie cellulaire et génique était l’objet d’un examen en vue de son autorisation par l’Agence européenne du médicament (EMA). En dépit de ce délai, elle a affirmé qu’aucun « enfant français nécessitant » ce traitement « n'échappera à la chance de guérison pour des raisons budgétaires et je m'y engage devant la communauté nationale ». Dans l’attente de l’autorisation, elle n’exclut pas notamment l’inclusion des patients français dans des cohortes américaines et une prise en charge par la solidarité nationale. L’exemple du jeune puydomois semble confirmer ces déclarations.
M.P.