
Des propositions ineptes et dispendieuses
Une méthodologie à géométrie variable
Aurélie Haroche
Aurélie Haroche
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Je le dis à mes enfants :"si vous ne savez pas, taisez-vous !"
La HAS devrait s'inspirer de ce conseil, il n'y a pas de honte à se fendre d'un "non avis" pour cause de manque de preuve, c'est faire preuve de bon sens (d'aucuns diraient d'humilité ou d'honnêteté, mais ces qualifications ne siéent pas à un discours qui se veut scientifique, et qui plus est "basé sur des preuves").
Comme ce n'est pas la seule déception que je vois passer à travers ses recommandations, je ne considère plus la HAS comme une référence, c'est un avis d'expert parmi d'autres...
Dans les cas de Lyme, si une partie (lors d'un procès ou d'une expertise par exemple) brandit la reco de la HAS l'autre partie n'aura qu'à brandir votre article et l'avis de l'Académie, et faire parler quelques infectiologues pour faire devenir la situation encore plus opaque. Merci la HAS !
Dr F.Chassaing
Il est extrêmement difficile de cataloguer toutes ces souffrances sans support, qu'il s'agisse le myalgies, arthralgies ou maux de tête. Pour les femmes la miraculeuse "fibromyalgie", qui ne repose sur aucun support, vient consoler le patient sans offrir aucune thérapeutique ciblée…
Les "séquelles" de maladie infectieuse mal prises en charge n'ont pas démontré davantage de relation de cause à effet...Malheureusement, l'HAS française est totalement discréditée mais pour une fois il est probable qu'elle ait raison. L'être humain cherche toujours à rattacher un symptôme mystérieux à un passé connu, et les médecins sont aussi des êtres humains…
Dr Astrid Wilk
Rien n’est plus enrichissant qu'un débat. La science avance loin des consensus mous.
Dr François Roche