
Le congrès de la Société Française de diabétologie s’est déroulé à Lille du 28 au 31 mars. Pour cette édition 2017, plus de 3 500 participants étaient présents et près de 400 communications ont été présentées.
Un symposium très attendu, sous l’égide de la société
francophone du diabète (SFD), l'association des jeunes diabétiques
(AJD), et la fédération française des diabétiques(FFD), a permis de
faire le point sur l’arrivée imminente du pancréas
artificiel.
Microbiote et diabète ont également fait l’objet d’un symposium. Le
rôle du microbiote dans le développement d’un diabète de type 2 a
été montré chez l’animal il y a plus d’une dizaine d’années. Chez
l’homme, il a été montré que le microbiote des diabétiques de type
2 n’était pas équivalent à celui des individus qui avaient une
régulation normale du glucose. Et désormais, l’effet préventif «
anti-diabétique » d’une bactérie du microbiote, Akkermensia
muciniphila, va être étudié chez des patients non diabétiques ayant
un syndrome métabolique. Pour rappel, Akkermansia muciniphila a été
inversement associée à une forte glycémie à jeun, au rapport
taille/hanche, et au diamètre des adipocytes chez des patients
obèses ou en surpoids. De plus, l’abondance en Akkermansia
Muciniphila était un prédicteur indépendant de l’efficacité de
l’intervention diététique.
Les nouveautés ont aussi concernées un vieux médicament, en
l’occurrence la metformine, qui peut désormais être prescrite
jusqu’à un débit de filtration glomérulaire de 50ml/min et même
jusqu’à 30 ml/min à demi-posologie.