
Doublement du nombre de lits de soins intensifs
Hydroxycloroquine et azithromycine systématiquement administrés
*Bilan total au 31 mai 2020 selon le site Johns Hopkins
Propos recueillis par Alexandra Verbecq
Propos recueillis par Alexandra Verbecq
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La gestion de la crise sanitaire en Grèce face à la pandémie a été exemplaire parce que les autorités n'ont pas attendu pour confiner, à l'inverse de l'Italie, de l'Espagne, de la France et surtout de la Grande-Bretagne ; c'est cette rapidité de décision qui a porté du fruit et sauvé bien des vies.
Dr Michel de Guibert
Il serait intéressant de comparer l'organisation et les mesures prises et appliquées (ou pas) dans les pays qui ont su maîtriser cette première vague vs ceux qui l'ont moins maîtrisé. Je retiens pour ma part également la grande facilité d'accès aux tests à l'identique de la Corée et Hong Kong. Comparer aussi les habitudes culturelles avant le confinement : les grecs sont il adeptes de s'embrasser à chaque rencontre ?
Dr Michel Dupres (vétérinaire)
Surtout, comme en Corée du Sud et en Allemagne, dépistage et isolement :
"...Dès le départ, toutes personnes présentant des symptômes d'infection respiratoire et ayant des comorbidités ainsi que les personnels de santé ont pu effectuer un test RT-PCR...".
Dr Johannes Hambura
Si tout ce que raconte le Dr Georgakopoulou est vrai, oui la Grèce a été exemplaire et si les résultats excellents sont dus à ce comportement exemplaire c’est très rassurant. Je n’aurais pas tendance à attribuer cela aux mesures de confinement qui semblent assez similaires à celles de la France pour les dates et les pratiques. Par contre, identification et isolement précoce des sujets malades et des contacts, moyens de protections en quantité suffisante pour tous les soignants et la population et traitements larges et précoces des malades me paraissent plus déterminants. Comme cela a été constaté dans les pays faisant un bon score. On ne devrait plus dire « Allez vous faire voir chez les Grecs » mais plutôt « Allez voir chez les Grecs et prenez des notes » Ce message s’adresse à nos politiques.
Dr Michel Bounioux
Oui, c'est comme la morale de la fable de La fontaine " le Lièvre et la Tortue " : Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
La Grèce avait peut être un système de santé moins fort, mais elle a compris rapidement, et agit dès le début en prenant toutes les bonnes mesures tout de suite et en même temps : tests PCR, isolement, confinement, protection, et augmentation des possibilités de réanimation...
Dr Eliane Buré
Il existe manifestement deux différences importantes avec l’attitude en France :
1/la détection des soignants et des personnes présentant des signes cliniques qui me paraît le plus important puisque les mesures de confinement en semblent effectivement similaires.
2/ L’arlésienne du traitement plaquenil+azithromycine que les Grecs ont appliqué pour les patients hospitalisés c’est-à-dire si j’ai bien compris positif et/ou ayant des signes cliniques évocateurs alors que, sauf erreur de ma part, il n’existe encore aucune étude reconnue à ce sujet. Lorsque l’on voit les doutes que l’on peut avoir sur l’article récent du Lancet... Il me paraît que nous avons perdu du temps en polémiques stériles au lieu de mettre en place une étude réellement fiable sur les patients à un stade initial de la maladie ce qui était, je crois, l’indication préconisée par le professeur Raoult (je ne suis pas de Marseille !).
Dr Daniel Curabet
Le Portugal aussi a agi rapidement et a été relativement préservé.
Dr Michel de Guibert
Tous vos commentaires se focalisent sur les diverses mesures standard et consensuelles mais jamais sur les traitements : Azithromycine et Hydroxychloroquine pour toutes les personnes atteintes, +/- anticoagulants, ainsi que liberté de choix pour des essais cliniques complémentaires...! En Grèce, pas de cabale contre Didier Raoult, pas de guéguerre Paris-Marseille, pas de querelles d'égos, pas d'interdiction hâtive à la moindre publication... On croit rêver !
Dr Dominique Géraud-Coulon
On voit à quelle pièce détestable ont conduit les mauvais scénarios qu'ont retenus nos autorités. Des choix faits soit par incompétence, soit sciemment. C'est ce qui devra impérativement être éclairci, au moins en mémoire des 30 000 victimes dont on peut penser que beaucoup d'entre elles auraient pu être épargnées. Et pour que tous les enseignements soient tirés de cette tragédie dont l'avenir nous réserve vraisemblablement des rediffusions.
Mais en attendant avec espoir un bilan sincère, préparons nous à une déferlante nous assurant que nous n'aurions pas fait plus mal que les autres, que les chiffres de voisins mieux lotis sont sans doute faux et que l'interdiction de l'hydroxychloroquine nous aura sûrement évité 50 000 ou 100 000 morts...
Dr Antoine Rosemary
Le produit est d’autant plus efficace qu’il est pris en confiance et chez ceux qui comprennent le sens de la dénomination générique parcequ ils sont grecs :
Hydroxy c’est l’eau c’est l’oxygène
Le chlore c’est celui qui tue les microbes dans les piscines.
La quinine c’est ce qui a fait du bien aux grands pères.
L’azithro ça sonne moderne.
Mycine du champignon dont on fait les bons antibiotiques !
Le cocktail est mondialement connu.
On connaît le paludisme on connaît les dérivés de la quinine on connaît les infections sexuellement transmissibles on connaît l’azithromycine.
C’est pas toxique quoiqu en disent les parisiens c’est pas cher et ça a rapporté gros !
Parcequ un médicament donné avec conviction permet aux défenses du malade de prendre le dessus sur le virus.
Tout l’inverse est observé partout où on dramatise, on tergiverse, on met la reanimation en avant on confine le malade sans rien en attendant le smur qui viendra l’embarquer pour une mort quasi certaine ...
Des médecins se voulant scientifiques se contredisant par les questions perverses des journalistes : vous en pensez quoi vous professeur ? Tous professeurs avant d’en avoir l’âge...ou professeurs ayant dépassé l’âge.
Les journalistes comparent les choux et les carottes faisaient contredire les virologues par les réanimateurs, les infectiologues par les épidémiologistes, quelques généralistes distribuant les bons ou mauvais points avec la sage humilité de certains pris pour une ignorance revendiquée : tremblez téléspectateurs aux annonces des décès cumulés dans l’insuffisance criante de masques, de test, d’alcool et de bon sens. Qui croit vraiment à part l’oms et les directives françaises de distanciation que les postillons s’arrêtent à un mètre et que tous les tousseurs mettront leur manche devant la bouche ?
En plein confinement général on retournait en course chercher nourriture et virus sans rien devant la bouche pour protéger les autres de ses possibles propres virus ...
Les grecs prudents intelligents ont réagi avec bon sens et peut être que comme les allemands ils n’ont pas comptabilisé les décès comme en France où dès que le mot covid était évoqué on confondait la maladie et le virus, dans une exceptionnelle confusion des genres ceux qui utilisent le masculin pensent au virus ceux qui choisissent le féminin pensent en terme de maladie et qu’elle est la cause du décès docteur ? Ben radiologisuemrnt c’est du covid le test ne le retrouve pas mais c’est encore un faux négatif et hop mettez covid et puis tous ces vieux qui meurent en Ehpad corona d’aujourd’hui ou corona saisonnier va t-en savoir si le test ne prend pas l’un pour l’autre ? Bon c’est positif le malade est décédé pour une fois qu’on peut mettre un diagnostic qui sort de l’ordinaire : et hop combiné à l’inutilité des tests on se retrouve avec un système de comptage des cas et des décès qui abouti au record d’Europe heureusement dépassé par la Belgique
Comme quoi même pas très efficace il vaut mieux un gouvernement que pas du tout.
Il vaut mieux un médicament que pas du tout.
Dr François Roche
Je trouve cette interview remarquable de simplicité et de clarté.
Moi je retiens un traitement exemplaire de toute maladie infectieuse aéroportée :
- le port du masque généralisé sans retard avec un discours non frelaté sur la crise.
- le traitement par hydroxychloroquine + Azithro (au bénéfice du doute mais qui sait ...)
- l'isolement immédiat des cas importés (en Hotel) et des malades (dans leur foyer déjà infecté).
- la fermeture extrêmement rapide des lieux communautaires (calendrier au jour le jour et sans état d'âme..).
Je souhaite une belle saison touristique à tout le peuple grec ! et d'y revenir bientôt à titre personnel...
Catherine Lucas (pharmacien)
Pour résumer tous ces commentaires:
- nos politiques sont nuls (nous le pensions).
- nos élites médicales ne sont pas exemplaires (nous avions aussi des doutes depuis longtemps).
Maintenant que fait-on ?
Je suis certain que dans notre beau pays on cherchera des lampistes mais nos amuseurs - politiques et médicaux- actuels (complices) continueront leur triste spectacle.
Dr Jean Pierre Sapin