
Paris, le jeudi 6 octobre 2022 - La prise en charge de deux
types d'entretiens pharmaceutiques a été modifiée le 1er octobre
qui concernent d’une part les patients sous traitements chroniques
par anticoagulants oraux (AVK ou AOD) et d’autre part ceux sous
traitements chroniques par corticoïdes inhalés pour l’asthme. Ils
ne sont plus remboursés qu’à hauteur de 70 % par l’Assurance
maladie (au lieu de 100 % auparavant).
Les tarifs de ces entretiens restent similaires (voir
tableau). Par ailleurs, la prise en charge à 100 % des
accompagnements pharmaceutiques des patients sous anticancéreux
oraux demeure pour sa part inchangée.

Si certains officinaux correspondants du JIM
fulminent, « ces évolutions étaient attendues », tempère
Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats
pharmaceutiques de France (FSPF).
En outre, cette évolution s’accompagne d’une
simplification de la tarification de bon aloi. Un seul code
commun est institué aux trois types d’entretiens. Il faudra
désormais coder ASI pour la première année d’accompagnement
pharmaceutique AVK, AOD ou asthme, et ASS pour les années
suivantes. Les codes prestations AKI, AKS (pour les entretiens
AVK), AOI et AOS (pour les entretiens AOD) ne doivent donc plus
être utilisés.
Cependant, si dans la séquence annuelle des
entretiens suivant le premier entretien présentiel, l’un d’eux est
réalisé en visioconférence, le pharmacien doit utiliser le code
acte spécifique « TPH », en plus d’un des deux codes actes
précédents.
« Il s’agit d’une volonté de l’Assurance
maladie de faire rentrer la prise en charge de ces entretiens dans
le droit commun » précise Pierre-Olivier Variot, président de
l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) auprès du
Moniteur des pharmacies.
X.B.