Dysphorie de genre : l’impossible dialogue

Paris, le samedi 25 novembre 2022 – La liberté d’expression a-t-elle vécu ? Certaines démocraties occidentales qui en avaient fait l’un de leurs socles sont-elles en train de repenser ce dogme, en considérant que la protection des plus vulnérables et la lutte contre certaines idées (mais comment les définir et qui a la légitimité pour le faire ?) doivent primer sur le droit de tout dire ?

Boycott


Certains sont convaincus que de nombreux exemples poussent à le redouter et en tout cas à le constater. Aujourd’hui, les portes des colloques se ferment à certains orateurs, avec la bénédiction des autorités. Dimanche dernier, le Dr Caroline Eliacheff, pédopsychiatre et Céline Masson psychanalyste étaient attendues à la mairie de IIIème arrondissement de Paris pour participer à une manifestation sur les nouveaux enjeux auxquels sont confrontés les parents.

Caroline Eliacheff et Céline Masson, qui ont co-écrit un livre intitulé La Fabrique de l’enfant transgenre, devaient notamment aborder des sujets particulièrement délicats. Cependant, face à l’hostilité de plusieurs associations de défense des transsexuels, soutenues par les élus Europe écologie les verts, la mairie du Centre a choisi d’annuler cette partie du colloque, en raison, a-t-elle souligné, des « positions controversées » des intervenantes et voulant rappeler ainsi son engagement « contre toutes les discriminations et contre la transphobie ».

Caroline Eliacheff et Céline Masson, qui quelques jours plus tôt avaient été fraichement accueillies à Lille, sont loin d’être les seules à voir leurs discours censurés (plutôt que d’être critiqués ou commentés). Pour avoir estimé en réponse au Planning familial qu’on nait femme, on ne le devient pas, Doura Moutot subit un cyberharcèlement incessant. A l’étranger, plusieurs médecins ont subi les foudres des groupes de défense des transgenres y compris des praticiens qui ont été longtemps acquis à leur cause. Comme l’évoque la journaliste Sophie Robert, dans son documentaire Mauvais genre - une épidémie mondiale, le psychologue et sexologue canadien Kenneth Zucker qui fut un des premiers à estimer important d’entendre la parole des enfants évoquant leur malaise vis-à-vis de leur sexe biologique a pourtant fait l’objet de violentes altercations pour avoir publiquement considéré que dans certains cas aucun traitement ne doit être envisagé.

Violences dans tous les camps


Ces boycotts suscitent la sidération de ceux qui défendent la liberté d’expression, tandis que beaucoup ne peuvent que s’étonner que ceux qui ont si longtemps été les victimes des plus violentes brimades se complaisent aujourd’hui dans la censure et les invectives. Cependant, les parents d’enfants trans rétorquent qu’ils continuent eux aussi à subir tous les jours bâillonnements et intimidations.

Cet été dans les colonnes de Libération, le collectif Grandir Trans décrivait : « Nous écrivons aujourd’hui également pour répondre à un harcèlement institutionnel qu’on voit apparaître (et qui s’ajoute à tous les harcèlements vécus par nos enfants) qui tend à nous disqualifier, nous pathologiser, nous enlever le droit d’élever et d’éduquer nos enfants comme tous les enfants. (…) Il faut se rendre compte de ce que traversent nos enfants : psychiatrisation et pathologisation précoce ; harcèlement scolaire ; rejet et exclusion des voyages de classe ; moqueries, déni d’existence parfois dans la parole même des professeurs (…). L’exclusion et la stigmatisation sont incessantes ».

Ce témoignage contraste avec l’image de plus en plus souvent véhiculée d’une société où les personnes trans imposeraient leur identité et leur parcours comme une « norme ». Cependant, faut-il parce que la transphobie existe sans aucun doute, renoncer à entendre les alertes concernant le phénomène « transgenre », terme dont le flou est remarqué par Sophie Robert, mais qui masque qu’il est toujours question pourtant, dans la majorité des cas, de changement de sexe.

Le pire et le meilleur des réseaux sociaux


Sophie Robert parle d’une véritable « épidémie » touchant des enfants de plus en plus jeunes et note comment cette question (la « conviction » de ne pas être né dans le bon corps), qui préoccupe un nombre croissant de familles en France, ne se posait quasiment pas il y a encore quelques années. Les chiffres, il est, vrai sont étonnants.

Aux Etats-Unis, nous indique la journaliste connue pour ses reportages intransigeants sur les dérives de la psychanalyse (et qui avait été saluée pour cela), le nombre de cliniques proposant des traitements médicamenteux et chirurgicaux en vue d’une réassignation de « genre » est passé de huit en 2008 à 200 aujourd’hui. En France, comme le confirmait récemment le journal Franc-Tireur, « La fréquence des consultations d’adolescents est, selon la Haute Autorité de Santé, en constante augmentation ».

« Depuis 10 ans, l’augmentation des consultations pour dysphorie de genre est de 2000 à 4 000 % », assuraient même dans Marianne en février l'Observatoire des discours idéologiques sur l’enfant et l’adolescent (La Petite Sirène, dont est membre Caroline Eliacheff) mettant en garde contre un « scandale sanitaire ». Pour de nombreux observateurs, il faut voir derrière cette explosion, l’influence des réseaux sociaux.

Comme le rappelle Sophie Robert, les exemples de pathologies psychiatriques dont la prévalence semble avoir progressé sous l’effet d’une médiatisation intense sur ces fameuses plateformes sont nombreux : que l’on pense aux sites pro-ana (pro-anorexie) ou encore au Hauts potentiels intellectuels (HPI) soudainement si nombreux.

Caroline Eliacheff comme la chercheuse américaine Lisa Litman partagent l'idée de l’existence d’un phénomène de « contagion sociale ». « C’est sur les réseaux sociaux, qui privilégient les émotions et l’expression immédiate, que les ressentis trouvent les conditions de leur amplification et une certaine résonance empathique » notent Caroline Eliachef et Céline Masson dans une tribune publiée sur le site Telos.

Pourtant, tous les spécialistes ne sont pas convaincus de l’effet négatif d’internet et considèrent que plutôt qu’une épidémie artificielle, on assiste à une libération de la parole. Interrogé par Franc-Tireur, Hervé Hubert, psychiatre à l’hôpital Saint Louis juge ainsi que le web permet positivement une « rencontre avec un semblable ».

« A partir du moment où dans une société, on est autorisé à questionner son identité en dehors d'un cadre classique, forcément la parole se développe. On sait très bien que tous les adolescents se posent des questions identitaires, et que ce questionnement est influencé par le contexte sociétal comme culturel. Mais on ne peut pas réduire cette expression à un phénomène de mode. C'est plutôt la possibilité d'avoir un nouvel espace d'expression qui a libéré la parole. C'est la possibilité de penser son identité en dehors d'un cadre qui autrefois était très fermé. Avant, on ne pouvait pas aller plus loin dans son questionnement sur son identité, car c'était socialement prohibé. Les hommes devaient être comme cela, et les femmes comme ceci », observait fin 2021 dans l’Express Jean Chambry, pédopsychiatre responsable du CIAPA (Centre Intersectoriel d'Accueil pour Adolescent à Paris), en réponse à une tribune signée par plusieurs médecins et de nombreuses personnalités (dont Elisabeth Badinter) qui s’inquiétaient d’une « grave dérive ».

Une médecine pour une fois très rapide et sans discussion !

 
Jean Chambry regrette également que certains suggèrent qu’il est possible pour les enfants, en France, d’être l’objet de traitements irréversibles conduisant à un changement de sexe. Il précise : « On laisse entendre que des enfants auraient en France des traitements médicaux, voire chirurgicaux, dans le cadre de transitions. C'est faux. Le premier traitement n'est envisagé que chez des enfants pré-pubères. C'est ce qu'on appelle un blocage de la puberté, un traitement totalement réversible ».

Certes, les recommandations et réglementations sont claires. Cependant, les témoignages se multiplient évoquant la rapidité avec laquelle ces traitements de blocage de puberté sont administrés et la célérité avec laquelle des médecins de plus en plus nombreux ne discutent nullement la possibilité d’une autre « cause » au malaise évoqué par l’enfant et donc une autre voie thérapeutique (alors en outre qu’en pédopsychiatrie l’établissement d’un « diagnostic » est pourtant très long).

« N'est-il pas paradoxal qu’en deçà de 15 ans (âge de la majorité sexuelle), un jeune ne puisse être considéré comme consentant à une relation sexuelle avec un adulte, tandis que vers 11 ans, certains médecins et parents considèrent qu’un jeune peut donner son consentement éclairé à prendre des bloqueurs de puberté ? (…) N'est-il pas paradoxal que la dysphorie de genre ne soit pas considérée comme une maladie tout en nécessitant d’être reconnue par un médecin qui prescrira un traitement à vie à un enfant sain au titre d’une « affection longue durée hors cadre » afin que les frais soient remboursés à 100 % par la Sécurité Sociale ? » s’insurgent sur ce point Caroline Eliacheff et Céline Manson.

Cette réactivité est d’autant plus étonnante que l’on sait que la pré-adolescence et l’adolescence sont des périodes d’interrogation et que dans un certain nombre de cas, le désir de s’orienter vers l’autre sexe disparaîtra. Mais combien sont-ils ceux qui finalement « changent d’avis » ? Difficile à dire. La chercheuse Debra Soh avait affirmé dans une méta-analyse (citée par Sophie Robert) que si aucune démarche n’est entamée, dans 75 % des cas les troubles associés à la dysphorie de genre disparaissent à la fin de l’adolescence. Mais ces données sont souvent contestées car les études n’incluraient pas uniquement des enfants concernés, comme l’ont fait remarquer certains scientifiques spécialistes du « décryptage » sur Twitter, tel le compte Bunker D.

Où doit se jouer la prudence ?


Pour les défenseurs d’une prise en charge rapide, cette dernière se justifierait par le risque élevé de suicide de ces jeunes enfants dont la parole ne serait pas entendue. Dans les faits, comme le note Sophie Robert, il est très difficile d’affirmer un lien réel entre les tentatives de suicide et le fait de ne pas avoir eu accès aux traitements ; notamment parce que certains passages à l’acte interviennent justement après la mise en œuvre de ces derniers. Par ailleurs, les enquêtes évoquant ces hauts de taux de suicide ne tiennent jamais compte des pathologies psychiatriques pré-existantes. Ces dernières sont en effet très souvent absentes des discours qualifiés de « transactivistes ». Pourtant, les chiffres sont marquants : 35 % des enfants trans souffriraient de symptômes autistiques.

Sur ce point, dans Marianne l’Observatoire des discours idéologiques sur l’enfant et l’adolescent écrivait : « Notre démarche, consistant uniquement à promouvoir un accompagnement psychologique prudent, ne peut pas faire autant de mal que celui qui prône l’utilisation d’hormones chez les mineurs, promettant à des jeunes filles de 16 ans une vie entière à se raser la barbe et à être prise pour un homme chaque fois qu’elles parlent (à cause de la voix devenue grave), quand bien même elles auraient changé d’avis à 18 ans. C’est le cas d’un nombre croissant de « détransitionneurs », jeunes gens découvrant qu’ils sont toujours aussi malheureux, qu’ils ont été soignés de leur mal-être en dépit du bon sens (bon nombre se découvrent simplement homosexuels), qu’ils étaient atteints de troubles psychiatriques bien plus lourds que ce symptôme si intéressant (autisme, psychose, traumatismes, etc.) ».

Une nouvelle forme de thérapie de conversion ?


Outre les pathologies psychiatriques sous-jacentes (qui peuvent être l’objet d’un retard de prise en charge en raison de la concentration sur la question du genre), le fait qu’une part très importante de ces enfants considérés comme trans sont homosexuels, comme l’évoquent les auteurs de cette tribune, (70 % selon les travaux les plus fréquemment cités) doit également inciter à la vigilance. Sophie Robert remarque ainsi que les traitements de la transidentité pourraient devenir de nouvelles thérapies de conversion.

Elle fait remarquer comment les pays qui comptent aujourd’hui le plus grand nombre de personnes transsexuelles (comme l’Iran) sont aussi ceux où l’homosexualité est la plus violemment réprimée. De la même manière, aujourd’hui, les discours sur la transidentité auraient une telle aura que pour certains milieux conservateurs il apparaîtrait bien moins dommageable d’avoir une fille qui se considère comme un homme, qu’une fille lesbienne, commente Sophie Robert. Et si nous citons ici le cas des filles qui s’orientent vers une transition c’est parce qu’un des faits marquants du phénomène actuel est que la transidentité concerne majoritairement les filles. Hier pourtant, ce que l’on appelait le transsexualisme touchait quasiment exclusivement des hommes. Aujourd’hui, ce sont des filles.

Dans le documentaire de Sophie Robert, le magistrat Lucie Robin Le Sage note comment les demandes de changement d’identité qui étaient massivement déposées auparavant par des personnes nées hommes d’un certain âge devenues femmes, émanaient désormais quasiment exclusivement de jeunes femmes. Faut-il y voir un danger pour la défense des femmes et de leurs fragilités ? Sophie Robert en est convaincue qui note : « Les femmes n’existent plus en tant que catégorie protégée ».

Une neutralité indispensable


Cette collision avec les combats féministes confirme combien les enjeux ici sont fortement idéologiques. Sur ce point, le fait que Sophie Robert autrefois très appréciée par ceux qui luttent contre les pseudo sciences et les fake médecine pour ses prises de position contre la psychanalyse (psychanalyse qui d’ailleurs n’est jamais loin pour fustiger le concept même de transidentité, ce qui est une autre dérive du débat !) est aujourd’hui fortement critiquée par ces mêmes militants, non pas seulement pour sa reprise d’études controversées mais certainement aussi parce que sa prise de distance est considérée comme contraire à la sacro-sainte défense des différences. Une condamnation qui est assez révélatrice de la façon dont les a-priori idéologiques biaisent totalement les discours sur ces sujets.

Pourtant, pour le bien des patients et notamment des plus jeunes, pour leur prise en charge optimale, la neutralité doit s’imposer. Celle des médecins bien sûr et aussi celle des autorités afin notamment qu’elles rappellent les règles et qu’elles luttent contre certaines dérives (tels les deals de testostérone qui commencent à prendre de l’ampleur en France).

« Notre société est traversée par différents mouvements de revendication identitaire, ouvrant sur des débats où il n’est pas facile de se risquer mais qu’il est néanmoins nécessaire de mener, notamment quand on défend l’idée que la vie en collectivité nécessiterait parfois une indifférence aux différences » écrivent Caroline Eliacheff et Céline Masson.

Difficile de savoir si une telle voie est encore possible.

On pourra pour répondre à cette question voir et lire :

Sophie Robert, Mauvais genre - une épidémie mondiale, https://youtu.be/jy-6VEHel-E


Grandir Trans : https://www.liberation.fr/idees-et-debats/pour-le-droit-daccompagner-son-enfant-dans-son-identite-de-genre-20220721_WQ3Z6KSAJJBARFIOTC3HMVHYGA/

Pauline Delassus et Perla Msika
https://www.franc-tireur.fr/genre-et-transidentite-un-debat-a-fleur-de-peau

L’Observatoire des discours idéologiques sur l’enfant et l’adolescent https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/inciter-les-enfants-a-changer-de-sexe-un-scandale-sanitaire-a-venir

Caroline Eliacheff et Céline Masson, https://www.telos-eu.com/fr/societe/la-societe-et-les-mineurs-transgenre.html

Jean Chambry : https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/jean-chambry-pedopsychiatre-non-il-n-y-a-pas-d-epidemie-d-enfants-transgenres_2159759.html

Collectif de personnalités : https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/changement-de-sexe-chez-les-enfants-nous-ne-pouvons-plus-nous-taire-face-a-une-grave-derive_2158725.html

Le compte de Bunker D. https://twitter.com/Bunker_D_/status/1569560259596779523

Aurélie Haroche

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Vos réactions (7)

  • Transphobie masquée

    Le 29 novembre 2022

    Personnellement ce qui m’étonne c’est qu’il n’y ait pas plus de personnes transgenres qui utilisent « l’invective ».
    J’admire leur retenue quand on voit comment leur existence est régulièrement mise en question dans la presse en général et dans votre post en particulier.
    Quant aux personnes qui se plaignent d’être censurées, vous vous chargez encore une fois d’amplifier leur parole tout au long de cette tribune où vous les citez abondamment sans jamais la remettre en question. Sous couvert de neutralité, se succèdent affirmations non fondées, contre-vérités et chiffres issus d’études biaisées.
    Il n’y a pas d’épidémie mais une libération de la parole des personnes transgenres. Il n’y a pas de « scandale sanitaire » et il est mensonger d’accuser les médecins de proposer aux enfants des traitements irréversibles.
    Pourquoi citer le chiffre de 75 % de disparition de troubles dysphoriques après l’adolescence quand vous admettez vous-même qu’il provient d’une étude largement critiquée. À ce propos je vous renvoie à l’étude de l’équipe du Dr Kristina Olsen de Princeton (publiée dans Pediatrics 13/07/22) qui a montré que 97,5 % des enfants ayant transitionné socialement (la seule transition possible pour les enfants je le rappelle) s’identifient toujours comme transgenres 5 ans après.
    Insinuer que des parents « conservateurs » pourraient engager leur enfant sur la voie d’une transition parce qu’il leur serait plus acceptable d’avoir un enfant trans plutôt qu’un enfant homosexuel est risible.
    On laisse la transphobie s’exprimer comme on n’oserait plus le faire pour l’homophobie et en avançant sous le masque des mêmes fausses préoccupations. L’existence des personnes trans, enfants et adultes, n’est pas un sujet de débat. Il n’y a pas « 2 camps ». Simplement des personnes bien réelles qui veulent qu’on les laisse vivre.

    Dr M Dubé

  • Dysphorie de genre et grand âge

    Le 29 novembre 2022

    Étant moi-même une transsexuelle de vocation tardive, je pense pouvoir témoigner que les dispositions trop déterminées, voire agressives nuisent au développement des enfants voire des adolescents. Quel enfant n'a pas rêvé être un animal ou un être de légende ? Il faut laisser le temps au temps et la psychiatrie, la psychanalyse plus tard peut être une aide importante à condition qu'elle ne soit pas exclusive et monomaniaque !
    Le transgenre qui vieilli, je parle du grand âge, éprouve à la fois un vrai soulagement, il n'y a pas de différences notables entre le vieillard et la très vieille femme !

    Dr F W

  • Dysphorie et bloqueurs de puberté

    Le 30 novembre 2022

    La banalisation de la prescription des bloqueurs de puberté (" mettez sur pause, c'est totalement réversible ") est aujourd'hui largement remise en cause par le corps médical dans de nombreux pays jusqu'ici leaders en matière de transition médicalisée des mineurs (Australie, GB, Suède) qui, non, ne sont pas transphobes : je renvoie au rapport du Dr Cass du NHS, que je conseille vivement de lire à tous les lecteurs intéressés.
    Les bloqueurs de puberté ont une indication médicale, encadrée, très précise et concernent les enfants, surtout les petites filles, faisant une puberté précoce, sur une période déterminée, jamais plus de deux ans, avec un suivi rapproché.

    Dr S Zucca

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