
L’institution avait aussi recommandé aux professionnels de santé de suspendre la prescription de cette molécule en cas de « changement d’humeur ».
L’ANSM avait évoqué également l’observation de troubles sexuels persistants après l’arrêt du traitement par Finastéride.
Bien que les notices de ces médicaments fassent état de ces effets secondaires potentiels, une association d’utilisateurs qui s’estiment victimes de cette thérapeutique, préparerait une action collective contre le laboratoire Merck. C’est l’avocat Charles Joseph Oudin qui s’est fait une spécialité de ce genre d’affaires qui l’a annoncé dans les colonnes du quotidien Le Parisien.
« Nous regroupons une dizaine d’hommes et de familles. Certains souffrent d’impuissance sexuelle irréversible, d’autres ont fait des tentatives de suicide, souligne l’avocat. On veut aussi que des expertises soient lancées pour établir le lien de causalité entre le Propecia et ces effets secondaires » a-t-il en substance affirmé. Ce lien de causalité, de fait, pourrait être fréquemment difficile à établir en raison de l’existence de nombreux facteurs de confusion.
Soulignons qu’une nouvelle étude sur les effets indésirables de cette molécule est en cours à la demande des institutions européennes dont les conclusions doivent être rendues publiques en 2019.
F.H.