
Une revendication phare : fixer le tarif de la consultation à 50 euros
Un nécessaire choc d’attractivité
Nicolas Barbet
Nicolas Barbet
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Il serait bien que l'hôpital débraie aussi en soutien et on a aussi de sales conditions de travail a l'hôpital : ça mériterait de s’énerver avec les libéraux.
Dr J Berthaud
Bravo enfin vous vous réveillez !
La médecine française perd totalement en attractivité : 70 % de femmes en première année, afflux de médecins étrangers, étranglement des entrées en 2eme année et 7eme année par des concours inhumains, dévalorisation des actes et des tarifs, augmentation de l’activité et baisse de la qualité débouchant sur des burn-out et un danger potentiel de prise en charge, manque de place dans les blocs opératoires, gestion hospitalière totalement détachée de la réalité du terrain, restriction tarifaire et des remboursements des mutuelles par des inventions totalement injustes de type optam qui n’enrichissent que les mutuelles et empêchent les médecins libéraux d’investir dans leur cabinet pour améliorer la qualité des soins etc etc.
Tout médecin en France en 2023 doit pouvoir se payer une infirmière et une secrétaire au minimum et des locaux décents !
50 euros ? De la rigolade ! Au minimum 70 euros !
Dr B Burcheri
Dans le barnum revendicatif, la conséquence de la grève évoquée ne peut être que l'acutisation (si besoin était) de l'afflux hospitalier... ou une baisse très improbable de la demande, le dernier recours en premier secours.
Il faut avoir la mémoire courte pour oublier que "débrayages" et "grèves–sparadrap" hospitalières se résument au folklore des banderoles, sans le moindre impact pratique sur le soin ou les revendications légitimes, réquisition oblige.
Comment être crédible en annonçant "le bord du gouffre" depuis des années… sans être tombé dedans depuis ?
A quand un gros titre "Grève historique des médecins hospitaliers"? : Juste avant le Chaos.
Le soutien des soigné(e)s devient très relatif quand ils sont directement impactés. Et je ne parle pas de la pédiatrie (redécouverte saisonnière), de l’obstétrique. Quel hospitalier n'a pas eu de passage pour certificats, arrêt, test ?
Force est de constater que soignants et raffineurs, énergéticiens, transporteurs divers, n'ont pas les mêmes leviers de pression à revendications financières identiques. N'en déplaise. La prolongation du mouvement des biologistes libéraux impactera "papy-mamy" à Noël, tout comme le suivi de la pandémie en cours.
La mise en œuvre courageuse de mesures fortes reste sujette à tergiversations démagogiques / corporatistes :
• A quand la suppression pure et simple de l'intérim médical ?
• A quand une régulation des installations médicales en zones "surdotées" ?
• A quand une liste de garde médicale en ville "comme avant" ?
• A quand le pointage des intervenants hospitaliers médicaux ou non, avant de causer de temps de travail ?
• A quand le retour du masque obligatoire dans les transports ?
Reste à adopter une attitude "positive" M Braun en :
• Indiquant que "Ça ira mieux dans 6 mois". (RTL 20/11/2022)
• Préparant bientôt (7/12/2022) des "Assises de la pédiatrie"… au printemps, en mode comité Théodule.
• Rappelant que "tri" et dégradation des soins… ne sont à évoquer qu’entre professionnel(les)… pour ne pas inquiéter la population (1/12/2022) qui est assez écervelée pour ne pas les constater par elle-même à ses dépens.
• Se satisfaisant (HAS) de la majoration des déclarations 2021 (+73 %) des Évènements Indésirables Graves associés à des soins : "l’erreur apprenante" dixit
• Écoutant Mr Véran, peu pressé de rentrer à Grenoble.
Courage, fuyons !
Dr JP Bonnet - PH