
Fraudeur un jour, fraudeur toujours ?
F.H.
F.H.
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La CNAM a déjà fait le coup du délit statistique : "vous prescrivez trop par rapport à" ... vos collègues, la moyenne, la normale, etc.
C'est aussi bête qu'illégal et non réglementaire : on peut supposer mais non pas déduire, et un cas particulier n'est pas une population homogène.
Bref, de la pseudo science faite par de pseudo médecins au service de frais techno administrateurs, et pour qui une loi donnerait raison ! "C'est juste parce que c'est la loi !!!"
Halte aux fous !
Dr F Chassaing
.Dr F Chassaing
Vous n'imaginez pas les possibilités théoriques de contrôle. Être une aberration statistique est toujours possible et justifiable, si, pour une raison quelconque, votre clientèle est atypique.
Mais la beauté du big data est son coté rétrospectif : toutes les données de remboursement sont conservées 3 ans + l'année en cours. Tout acte que vous facturez est lié à un profil de patient : âge, sexe, consommation médicale antérieure. D'un point de vue IA, si vos prescription remboursables sont hors normes, mais que votre profil de patientèle est hors norme aussi : il ne se passera rien. Si votre profil de patientèle est standard mais vos prescription hors nome : vous risquez le contrôle approfondi.
Dr J-R Werther
Si les dépenses de remboursement de l'Assurance Maladie étaient de 210 milliards (c'est plus...), avec des fraudes de 210 millions, on serait dans une proportion de 1 millième (en fait, c'est encore moins). Mais abimer un peu l'image des professions libérales, les "classistes" adorent ça. Par contre, laisser 500 complémentaires se remplir les poches en faisant des remboursements que désormais la Sécu pourrait prendre en charge pour un coût supplémentaire dérisoire, ça ne les ennuie pas du tout !
Maignan, Pharmacien