
Un test pour permettre, aussi, de se préparer à l’arrivée d’un enfant trisomique
Marie Gélébart
Marie Gélébart
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C'est curieux de dire que le DPNI va aboutir a une diminution des structures adaptées. En effet, elles sont de toutes façons quasi inexistantes en France, les parents d'enfants trisomiques étant complétement laissés à eux mêmes et aux associations. Il est même quasi impossible de scolariser ces enfants.
Il est vrai que, si on veut être cynique, les IMG coûtent moins cher que des structures adaptées et qu'on ne peut pas à la fois favoriser le dépistage de la T21 et faire des campagnes sociales pour améliorer l'empathie de la société pour des enfants dont la seule difficulté de vie est le regard que portent les autres sur eux.
Dr Orvain
Je ne pense pas que nous soyons formés, en tant que médecin, à informer correctement les femmes enceintes d'enfants porteurs de malformation congénitale, quelle qu'elles soient.
Nous avons bien appris au cours de nos études, les différentes manifestations des malformations, mais pas ce que cela implique au quotidien. Cataloguer un foetus trisomie 21 ou autre anomalie génétique n'est pas forcément suffisant non plus. Certains enfants T21 pourront être scolarisés jusqu'en 6ème, d'autres ont tout un tas d'autres malformations très lourdes. Je suis tout à fait d'accord avec les résultats de l'enquête australienne : le test peut passer pour une pression de notre part et la plupart des médecins ne voient que l'avortement en issue.
Dr Marie-Ange Grondin