La vaccination anti-Covid est-elle efficace pour les enfants et les adolescents ? L’expérience argentine
Une revue systématique publiée en 2021 montrait que la mortalité
pédiatrique par Covid-19 était plus élevée dans les pays à revenus
faibles ou moyens. Les données sur l’efficacité de la vaccination
sur la mortalité des enfants et des adolescents sont toutefois peu
nombreuses concernant ces pays.
C’est l’intérêt d’une étude cas-contrôle menée par une équipe
argentine. L’analyse porte sur près de 140 000 cas d’enfants et
adolescents comparés à autant de témoins. Un peu plus de la moitié
(54 %) de ces enfants et adolescents étaient vaccinés par 2 doses
du vaccin mRNA -1273 Spikevax de Moderna, ou du BNT162b2 Cominarty
de Pfizer, pour les 12-17 ans, ou du BBIBP-CorV de Sinopharm pour
les 3-11 ans. Les critères de jugement étaient l’infection par le
SARS-CoV-2 et le décès par Covid-19. Il s’agit d’une étude
rétrospective portant sur une période où les variants delta et
omicron BA.1 étaient prédominants en Argentine.
Efficacité la plus élevée avec un schéma Pfizer puis Moderna
chez l’adolescent
Les données confirment que la vaccination est efficace contre
l’infection par le SARS-CoV-2 chez les enfants et adolescents
atteints de Covid-19. Cette efficacité est de 61,2 % pour les
enfants et 66,8 % pour les adolescents quand le variant delta est
dominant et de 15,9 % et 26 % respectivement quand le variant
omicron domine.
L’efficacité la plus élevée (40,6 %) est constatée, chez les
adolescents, après un schéma vaccinal « hétérologue », associant le
vaccin à ARNm de Pfizer en première dose et celui de Moderna en
deuxième injection. Une diminution significative de l’efficacité
avec le temps se confirme, particulièrement pendant la « période
omicron », passant de 37,6 % à 15-30 jours après la vaccination, à
2 % plus de 60 jours après chez les enfants, et de 55,8 % à 12,4 %
chez les adolescents.
Malgré le faible nombre de décès dans la cohorte, les données
suggèrent que la vaccination est efficace sur la mortalité, quel
que soit le variant en circulation. Au moment de la prédominance du
variant omicron, l’efficacité sur la mortalité est de 66,9 % pour
les enfants et 97,6 % pour les adolescents.
L'article que vous relayez s'intègre parfaitement dans ce registre bien connu des industries du tabac qui nous ont fait croire pendant des années que fumer n'était pas à l'origine de BPCO et de cancer. Cet article du BMJ qui aborde le sujet par le petit bout de la lorgnette poursuit le même objectif de falsification, il faut vacciner les enfants. Honte à vous de relayer et honte à eux de publier. Les agences nationales d'Allemagne, des Pays-Bas et d'Angleterre ne recommandent pas la vaccination des enfants et l'EMA (Dr Illy) vient de retourner sa veste en commission, non publié encore. Qu'est ce que vous ne comprenez pas quand on explique que les enfants ne font pas de forme grave (dernière fausse indication du vaccin) et subissent en revanche les graves effets secondaires possibles en particulier myocardites et péricardites sur cette population jeune. Aujourd'hui, des gamins en primaire ou au collège font des crises cardiaques, des ados meurent dans leur sommeil après vaccination, des articles comme ça il y en a des caisses qui sortent tous les jours et n'oublions pas non plus les problèmes cardiaques des sportifs de haut niveau qui foisonnent sur les stades du monde entier. Jusqu'où faudra-t-il aller dans le sacrifice humain pour arrêter cette folie ? PS : je peux comprendre qu'au début de l'épidémie, les gens aient eu peur mais il faut actualiser les données et aujourd'hui il vaut mieux attraper omicron que la grippe saisonnière.
Dr V Bentolila
103 décès Covid depuis 03 2020 chez les moins de 17 ans
Le 09 décembre 2022
Santé Publique France annonce début octobre 2022 la survenue de 103 décès Covid chez les moins de 17 ans depuis mars 2020. SPF précise que ces décès sont survenus à plus de 98 % chez des enfants et adolescents présentant des comorbidités très sévères. On peut raisonnablement considérer que ces décès seraient également survenus dans le cadre d'une autre étiologie virale. Vouloir justifier la vaccination chez les enfants sur de tels critères relève, à mon avis, d'une décision politique beaucoup plus que médicale. Laissons les enfants développer une immunité naturelle acquise qui pourra profiter, entre autres, aux plus âgés sur les critères contagion et transmission. Se baser sur une étude argentine pour tenter de justifier la vaccination sur des enfants est pour le moins curieux. Et si l'on évaluait les graves effets secondaires voire mortels chez les enfants vaccinés auparavant en bonne santé ? Mais là, motus et bouche cousue. S'il vous plaît, un peu de sérieux, à fortiori avec le recul que nous avons à présent.