
Les premières consultations en vue d’un parcours d’assistance médicale à la procréation en hausse
Au total, 5 345 premières consultations ont été réalisées
entre le 1er janvier et le 30 juin 2022 à la demande de couples de
femmes ou de femmes seules. Depuis le 1er août 2021, l’Agence de la
biomédecine (ABM) enregistre un total de 7 600 premières
consultations. L’Agence de biomédecine confirme « une véritable
hausse » des consultations réalisées sur ce deuxième
semestre.
La dynamique d’augmentation se manifeste également en ce qui
concerne les dons de gamètes. Plus de 500 donneuses d’ovocytes ont
été enregistrées au cours des 6 premiers mois 2022, alors qu’elles
ont été un peu moins de 900 pour toute l’année 2021. Cette hausse
concerne également les donneurs de sperme : 370 ont été recensés
jusqu’en juin alors qu’ils étaient 600 l’année passée. Une
augmentation qui vient démentir les craintes formulées quant aux
possibles conséquences de la loi (ouvrant la PMA aux femmes en
couple et seules et mettant fin à l’anonymat des donneurs) sur le
nombre de candidats aux dons.
Des délais de prise en charge longs, notamment en Ile de France
Le succès est au rendez-vous. Mais si 450 tentatives de PMA
ont été réalisées avec un don de spermatozoïdes au bénéfice de
femmes seules ou de couples de femmes, de très nombreuses personnes
restent en attente d’une prise en charge.
Ainsi, au 30 juin 2022, 3 000 étaient en attente d’une AMP,
dont 900 couples de femmes et 800 femmes non mariées. Une situation
qui provoque l’allongement des délais de prise en charge, notamment
en Ile-de-France.
Ainsi, le délai moyen est estimé à 22 mois aujourd’hui.
S’agissant de la conservation des gamètes, le parcours dure en
moyenne 5 mois sur l’ensemble de la France, mais jusqu’à 13 mois en
Île de France.
C.H.