Le succès de la PMA pour les femmes seules se confirme !

Paris, le vendredi 28 octobre 2022 - La révolution tranquille offerte par l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules se confirme jour après jour. Le 17 octobre, l’agence de biomédecine présentait les conclusions de ses investigations à l’occasion de son quatrième comité de suivi de la mise en œuvre de la loi du 2 août 2021.

Les premières consultations en vue d’un parcours d’assistance médicale à la procréation en hausse


Au total, 5 345 premières consultations ont été réalisées entre le 1er janvier et le 30 juin 2022 à la demande de couples de femmes ou de femmes seules. Depuis le 1er août 2021, l’Agence de la biomédecine (ABM) enregistre un total de 7 600 premières consultations. L’Agence de biomédecine confirme « une véritable hausse » des consultations réalisées sur ce deuxième semestre.

La dynamique d’augmentation se manifeste également en ce qui concerne les dons de gamètes. Plus de 500 donneuses d’ovocytes ont été enregistrées au cours des 6 premiers mois 2022, alors qu’elles ont été un peu moins de 900 pour toute l’année 2021. Cette hausse concerne également les donneurs de sperme : 370 ont été recensés jusqu’en juin alors qu’ils étaient 600 l’année passée. Une augmentation qui vient démentir les craintes formulées quant aux possibles conséquences de la loi (ouvrant la PMA aux femmes en couple et seules et mettant fin à l’anonymat des donneurs) sur le nombre de candidats aux dons.

Des délais de prise en charge longs, notamment en Ile de France


Le succès est au rendez-vous. Mais si 450 tentatives de PMA ont été réalisées avec un don de spermatozoïdes au bénéfice de femmes seules ou de couples de femmes, de très nombreuses personnes restent en attente d’une prise en charge.

Ainsi, au 30 juin 2022, 3 000 étaient en attente d’une AMP, dont 900 couples de femmes et 800 femmes non mariées. Une situation qui provoque l’allongement des délais de prise en charge, notamment en Ile-de-France.  

Ainsi, le délai moyen est estimé à 22 mois aujourd’hui. S’agissant de la conservation des gamètes, le parcours dure en moyenne 5 mois sur l’ensemble de la France, mais jusqu’à 13 mois en Île de France.

C.H.

Copyright © http://www.jim.fr

Réagir

Vos réactions

Soyez le premier à réagir !

Les réactions aux articles sont réservées aux professionnels de santé inscrits
Elles ne seront publiées sur le site qu’après modération par la rédaction (avec un délai de quelques heures à 48 heures). Sauf exception, les réactions sont publiées avec la signature de leur auteur.

Réagir à cet article