
Proposé bien sûr essentiellement par les ophtalmologistes[2], cet examen pourrait toutefois présenter aussi quelque utilité dans l’aide au diagnostic ou pour le suivi de certaines affections psychiatriques, selon une équipe d’Hamilton (au Canada). Consacrant une revue systématique de la littérature médicale à ce thème novateur de l’intérêt éventuel de l’électrorétinographie en psychiatrie, les auteurs ont ainsi croisé les mots-clefs « électrorétinogramme » et « électrorétinographie » avec le terme « psychiatrie », puis retenu finalement cinquante articles en rapport avec leurs critères d’éligibilité.
Du sevrage de cocaïne à la schizophrénie en passant par la dépression
Mais malgré certains « résultats prometteurs », les recherches actuelles dans ce domaine souffrent encore d’un manque de spécificité, indiquent les auteurs. Aussi des recherches plus approfondies sont-elles nécessaires, en particulier pour quantifier les anomalies de l’électrorétinogramme présentes dans les maladies mentales.
[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectror%C3%A9tinogramme
[2] https://www.sfo.asso.fr/files/files//FICHE-INFO-PATIENT_/61_Examen_electrophysiologique_de_l_oeil.pdf
Dr Alain Cohen