La Covid-19 prédispose à la survenue de thromboses artérielles
par l’intermédiaire de phénomènes intriqués, tels l’inflammation,
le dysfonctionnement endothélial, la génération de thrombine ou
encore l’activation plaquettaire. Trois séries de cas récentes ont
établi une association significative entre cette infection virale
et la survenue d’AVC ischémiques volontiers sévères et récidivants
à court terme. Cette association méritait d’être confirmée sur une
plus grande échelle pour inciter à une prise en charge optimisée de
cette complication artérielle redoutable dans le cadre du réseau
dédié aux urgences neurovasculaires.
Un registre international a donc été mis en place qui regroupe
28 sites répartis dans 16 pays. L’objectif était de préciser la
sévérité et le pronostic des AVC ischémiques aigus en rapport avec
la Covid-19. C’est ainsi qu’ont été recueillis, entre le 27 janvier
et le 19 mai 2020, 174 cas d’AVC (âge médian 71,2 ans ; femmes :
37,9 % ; en moyenne : 12 patients par site) appariés par l’âge et
le sexe selon la méthode des risques de propension à autant de
témoins victimes d’un AVC survenu en l’absence de l’infection
virale.
La sévérité du déficit neurologique initial a été attestée par
la valeur médiane mesurée à l’état basal sur l’échelle NIHSS
(National Institute of Health Stroke Scale) qui s’est avérée
plus élevée dans le groupe des cas, soit 10 (écart interquartile,
EIQ, 4-18) versus 6 (EIQ, 3-14)) (p = 0,03.)) L’odds ratio
(OR) correspondant a été évalué à 1,69 [IC 95 %,
1,08–2,65].
Quatre fois plus de décès et d’handicap sévère
La mortalité en cas de Covid-19 a été estimée à 27,6 %, ce qui
correspond à un nombre total de 48 décès, dont 22 attribués à
l’infection virale et 26 aux complications propres à l’AVC
lui-même. Dans 57,6 % des cas, l’AVC concernait le territoire de
l’artère sylvienne et, dans les autres cas, les thromboses
siégeaient au sein de gros troncs artériels de la circulation
cérébrale antérieure.
Le déficit neurologique final chez 96 patients qui ont survécu
a été jugé sévère plus d’une fois sur deux (n = 49 ; 51 %). De
fait, la comparaison des groupes appariés selon les scores de
propension –représentant au total 330 patients- montre que le
risque d’un handicap sévère (valeur médiane du score de Rankin
modifié 4 [EIQ, 2–6] versus 2 [EIQ, 1–4] hors Covid-19) ou
d’un décès a été multiplié par plus de 4 en cas de Covid-19, l’OR
correspondant étant en effet de 4,3 (IC 95 %, 2,22-8,30).
Le pronostic des AVC ischémiques aigus associés à la Covid-19
semble plus sombre que celui des AVC survenant en l’absence de
cette infection. Le handicap en rapport avec le déficit
neurologique serait bien plus sévère et la mortalité à court terme
supérieure.
Ces différences s’expliqueraient par la multiplicité et la
complexité des mécanismes délétères sollicités par le SARS-CoV2 :
la vasculopathie que constitue le dysfonctionnement endothélial
induit par l’infection verrait ses effets aggravés par l’activation
plaquettaire, la déshydratation, l’orage cytokinique et les
arythmies cardiaques. Il faut à l’avenir préciser le rôle respectif
de chacun de ces facteurs pathogéniques dans le pronostic de ces
AVC sévères, afin de leur opposer les stratégies thérapeutiques les
mieux adaptées.
La science médicale menée d'une manière arbitraire
Le 05 août 2020
Reste-t-il une partie du corps qui ne soit pas touchée avec une gravité particulière par le Covid-19? Le système cardiovasculaire, le dysfonctionnement endothélial, les accidents vasculaires cérébraux, l'anosmie, le système digestif, en plus de toutes sortes de processus inflammatoires, et d'autres anomalies seront sûrement ajoutées à la liste.
Il me semble que nous avons le Dr Anthony Fauci qui dirige cet orchestre de «troubles». Et le vaccin obligatoire de Bill Gates pour toute l'humanité, c’est pour quand? Je n'ai jamais vu de la science médicale être menée de manière aussi expéditive et arbitraire.