
Paris, le mercredi 10 mai 2017 - Le suicide du Pr Jean-Louis Mégnien sur son lieu de travail, à l’hôpital Georges Pompidou, en décembre 2015 a fait l’effet d’un coup de tonnerre.
Ce drame, ressenti bien au-delà de son lieu d’exercice a provoqué le début d’une prise de conscience sur le harcèlement moral à l’hôpital. Celui-ci pourrait être favorisé par les réformes tendant à rationnaliser la gestion des établissements de santé.
Professeur de psychiatrie au pavillon Tarnier de l’hôpital Cochin, le Pr Bernard Granger était un ami de Jean-Louis Mégnien. Avec quelques autres de ses proches, il a décidé de ne pas céder à la fatalité et d’engager un combat de front contre ces phénomènes, lutte qui a commencé à faire réagir les pouvoirs publics.
C’est pour mieux comprendre les mécanismes du harcèlement à l'hôpital et la façon dont l’association Jean-Louis Mégnien le combat, que le JIM s’est entretenu avec le professeur Granger.
- L'hôpital : un milieu propice au harcèlement ? - 00min54
- Quel rôle jouent les réformes récentes de l'hôpital dans ce phénomène ? - 1min27
- Qui sont les premiers responsables ? - 2min19
- Mise au placard : quels mécanismes à l'hôpital ? - 4min07
- Pourquoi les victimes ont-elles du mal à être réintégrées ? - 5min09
- Prévoyez-vous des actions spécifiques à destination des étudiants ? - 6min05
- Quelles sont vos attentes vis-à-vis des pouvoirs publics ? - 6min38
- Conclusion - 8min30
Association Nationale Jean Louis Mégnien
Interview réalisée par Frédéric Haroche