
Paris, le samedi 26 septembre 2020 - Nous le constatons
quotidiennement : les épidémies échappent aux certitudes
scientifiques. Si certains ont voulu se féliciter quelques semaines
après l’identification de SARS-CoV-2 de la rapidité avec laquelle
la science semblait aujourd’hui capable de décrypter et traquer un
agent pathogène, nous constatons avec un peu de recul que notre
course est empêchée par de nombreux obstacles. Ainsi, en dépit des
observations de centaines d’épidémiologistes et du recours aux
technologies les plus novatrices, de la scrutation intense d’un
nombre inédit de signaux et d’indicateurs, les incertitudes
demeurent encore aujourd’hui sur les modes de transmission du virus
ou encore sur les mécanismes immunitaires en jeu.
La faute aux Vikings ?
Il faut dire que nous aurions pu être alertés par le fait que
même les épidémies du passé n’ont pas livré tous leurs secrets.
Ainsi, les recherches se poursuivent aujourd’hui concernant le
virus de la variole et son origine.
L.C.