Radiofréquences et santé humaine : un sujet sensible

Interview d’Anne Perrin, docteur en biologie, master en philosophie, HDR, membre de la société française de radioprotection, ancienne présidente de l'Association Française pour l'Information Scientifique, coauteur de Champs électromagnétiques, environnement et santé

Les radiofréquences sont utilisées depuis l’invention de la radio. Plus récemment, la multiplication des outils de communication sans fil a suscité un fort engouement, mais aussi des oppositions et des craintes pour la santé humaine. 

Ces inquiétudes, ainsi que la nécessité d’une réglementation adaptée pour la sécurité sanitaire des divers usages des ondes électromagnétiques  ont conduit des milliers de chercheurs à travers le monde à se pencher sur cette question.

Parmi eux, Anne Perrin, docteur en biologie et coauteur de Champs électromagnétiques, environnement et santé a accepté de revenir avec le JIM sur ce sujet sensible…

Anne Perrin n’a aucun lien d’intérêt à déclarer sur ce sujet

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Vos réactions (3)

  • Causalité

    Le 11 juillet 2019

    Tant qu'on persistera à descendre l'échelle de causalité tout est permis.
    De certainement pas, probablement pas, incertain, possible, plausible, probable ou certain,
    on va vers "possible donc certain" en passant par "certainement pas donc complot" ou "probablement pas donc recherche insuffisante", "incertain donc manque d’intérêt".

    Notons que le feu, imprudemment domestiqué par nos ancêtres, peut réduire le métal en liquide (ceci est prouvé sans conflit d'intérêt mais pas en double aveugle) donc...

    Dr Robert Chevalot

  • Limiter les doses, oui, mais dans quel sens ?

    Le 25 août 2019

    Pour tout ce qui peut avoir une influence à priori néfaste sur le vivant il est d'usage de décréter un niveau maximal d'exposition (quel que soit le "polluant", matériel, chimique ou électromagnétique sinon ionisant). Ce qui, à priori semble logique.

    Toutefois il est rigoureusement impossible scientifiquement de déterminer cette dose maxi "diluée" dans la "soupe" de pollutions diverses où baigne l'humanité en ce début de 21ème siècle.
    Pour exemple l'émetteur de TNT de Brest Roc Trédudon émet la bagatelle de 70 000 watts 24/24 h et 7/7 j. Peut-on vraiment le négliger ? Sans compter, Radars, Gps, émissions satellite, radiocoms, etc, etc, la liste est très très longue. Et que se passera-t-il après la mise en service de la 5G ?

    D'autre part, PERSONNE, ne se soucie, car là aussi c'est quasi impossible à déterminer précisément pour les même raisons que ci-dessus, de l'exposition à ces mêmes pollutions, mais lorsqu'elles sont de longue durée et de faible intensité.

    Puisque dans tous les domaines il est admis qu'un "polluant" donné aura un impact "visible" à partir d'un certain niveau chez l'un, alors que les mêmes conditions ne prêteront pas à conséquence chez l'autre... alors que des dégâts "souterrains" on "non identifiés", car à priori pas associables auront déjà rongé depuis longtemps des individus paraissant en "bonne" santé...

    Comme dans beaucoup de domaines, aujourd'hui on fonce, et on constate les dégâts longtemps après, lorsqu'on ne pourra plus les nier...
    C'est ce qui se passe lorsque les intérêts financiers priment les intérêts de santé publique. En ne perdant pas de vue que lorsqu'on parle de santé publique, il devrait s'agir déontologiquement de la santé de chacun des individus qui composent ce public, et non pas d'une moyenne arbitraire, comportant, comme à l'armée, un "déchet" plus ou moins acceptable...et avouable...

    Jean Pierre Cheviron

  • Tout ce qui peut avoir une influence A PRIORI néfaste sur le vivant

    Le 02 septembre 2019

    Auriez-vous la bonté de préciser ce que vous entendez par a priori ? Si vous désignez par cela tout ce qui peut est susceptible de vous inquiéter, cela peut englober beaucoup de choses...

    S.

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