Publié le 04/09/2018
Thrombose veineuse profonde distale : quel risque de syndrome post-thrombotique ?
Si l’on sait que le risque de syndrome post-thrombotique est
supérieur à 40 % chez les patients présentant une thrombose
veineuse profonde impliquant la veine poplitée ou plus haut, on
connaît mal le risque en cas de thrombose veineuse profonde distale
ainsi que l’impact du traitement anticoagulant sur ce risque.
CACTUS, une étude menée par Jean-Philippe Galanaud (Montpellier),
avait randomisé des patients pour recevoir une HBPM (nadroparine)
pendant 6 semaines ou un placebo dans cette indication. Parmi les
179 patients qui ont été revus 6 ans après l’épisode initial, 54
(soit 29 %) présentaient un syndrome post-thrombotique (taux
moindre qu’en cas de thrombose proximale). Ce syndrome était modéré
ou sévère chez 13 patients (24 %).
Globalement, les taux de syndromes post-thrombotiques ne
différaient pas significativement entre les groupes nadroparine ou
placebo (28 % vs 32 % ; p = 0,6). Ce taux était cependant
plus faible dans le groupe nadroparine chez les patients qui
n’avaient pas d’insuffisance veineuse avant l’épisode
thromboembolique (8 % vs 24 % ; p = 0,04).
Dr Dominique-Jean Bouilliez
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