
Paris, le vendredi 12 avril 2019 - Les signataires de la
tribune anti "fakemed", parue il y a plus d’un an dans Le
Figaro, ont essuyé une nouvelle défaite devant la justice
ordinale.
Deux des auteurs de ce texte ont été condamnés à un
avertissement par la CDPI (chambre disciplinaire de première
instance) du Conseil régional de l’Ordre des médecins des
Pays-de-la-Loire sur le fondement d’un « manque de prudence
».
La CDPI a ainsi souligné que les affirmations contenues dans
l’article coécrit par les deux médecins condamnés « ne sont
étayées que par une seule référence scientifique* » (sic) et
que « les critiques portées contre l’homéopathie le sont de
façon très générale ». Elle en a ainsi conclu qu’ils avaient
manqué à leur « obligation de prudence et de souci des
répercussions de [leur] propos auprès du public ».
L’un des deux praticiens mis en cause a d’ores et déjà fait
part de sa volonté d’interjeter appel devant la commission
disciplinaire du Conseil national de l’Ordre des
médecins.
Soulignons que la justice ordinale a pour le moment
majoritairement tranché en faveur des plaignants, issus pour la
plupart du SNMHF (Syndicat national des médecins homéopathes
français), en particulier pour non-respect du principe de
confraternité puisque sur cinq procédures qui ont abouti à une
décision, seule une a été favorable à un auteur de la tribune, dans
le Limousin.
Xavier Bataille