Publié le 23/11/2011
Un ver marin pas sang intérêt
Paris, le mercredi 22 novembre 2011 - Start up dirigée par un
ancien chercheur du CNRS, le docteur Franck Zal, Hémarina
s’intéresse aux propriétés de l’arnéricole, un ver marin. Dix
brevets ont ainsi été déposés par l’entreprise de biotechnologie
qui mettent en évidence la similitude entre les molécules
d’hémoglobine de ce ver et l’hémoglobine humaine. Dans le même
temps une étude présentant l’intérêt de ce ver dans la préservation
d’organes en vue de transplantation (à partir d’essais menés chez
l’animal), vient d’être publiée par The American Journal of
Transplantation. Par ailleurs, Hémarina a récemment signé un
contrat de codéveloppement avec la Navy. En France, l’entreprise
espère pouvoir commercialiser son produit en 2013 si elle obtient
le feu vert des autorités.
Déjà, l’Etablissement français du sang est enthousiaste remarquant
: «
On est encore loin de pouvoir produire du sang artificiel
(…). Mais les perspectives offertes par cette molécule sont très
intéressantes pour prolonger la vie de greffons et servir de
transporteur d’oxygène en cas d’hémorragie massive pour des
accidentés de la route ou des soldats blessés sur le front »,
remarque le généticien Claude Ferec, responsable de l’Etablissement
français du sang de Brest.
M.P.
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