Vers un consentement écrit avant un examen gynécologique ?

Paris, le vendredi 1er juillet 2022 – Le nouveau président du Conseil national de l’Ordre des médecins, le Dr François Arnault, donnait mercredi sa première conférence de presse.

A cette occasion il a évoqué les violences gynécologiques et obstétricales récemment illustrées par les accusations qui visent la secrétaire d’Etat le Dr Chrysoula Zacharopoulou.  

Le Dr François Arnault, s’est résolument posé du côté des plaignantes : « chaque fois que nous serons informés ou sollicités, par des patients ou des tiers, nous poursuivrons les médecins qui seront coupables de tels faits, toujours » a-t-il ainsi promis. La nouvelle vice-présidente, Marie-Pierre Glaviano-Ceccaldi a elle fait sien le langage des accusatrices tout en ménageant les professionnels : « il n’y a pas de plus en plus de violences, il y a un phénomène de libération de la parole ».

Le patron de l’Ordre a néanmoins reconnu que les confrères gynécologues et obstétriciens sont désormais « en extrême difficulté ». « On va se rapprocher des sociétés savantes et de la HAS pour que la prise en charge soit protocolisée » a aussi informé la vice-présidente. « Nous irons certainement auprès des ministères concernés (Justice, Santé, Egalité entre les femmes et les hommes) pour avoir une concertation et bien définir la distinction entre un examen médical fait dans le cadre d’un suivi et un acte répréhensible qui irait jusqu’à l’agression sexuelle et le viol ».

Dans ce contexte un consentement écrit devrait-il accompagner tout examen gynécologique ? « Il est possible que ça évolue vers cette situation », a tranché le Dr François Arnault, tout en rappelant qu’il n’était pas de son ressort d’imposer une telle obligation.

Marlène Augustin

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