
J.-M. LEVAILLANT, J.-P. BAULT, T. VERNET, B. BENOÎT,
CEFFE Créteil, CHU du Kremlin-Bicêtre, CHI Créteil, CH Monaco
Les anomalies de l’oreille sont fréquemment associées à des anomalies d’organes.
L’oreille est donc un organe à reconnaître, et en situation de dépistage, bien qu’elle ne soit pas mentionnée dans le compte-rendu minimum, il est recommandé :
– de s’entraîner à les regarder (au moins une) chez un fœtus désigné comme normal en échographie du 2e trimestre,
– de les rechercher systématiquement dans les situations où on découvre une anomalie morphologique (tableaux 1 à 7)
L’oreille externe (figure 1) peut présenter de nombreuses variantes anatomiques chez le fœtus comme chez l’adulte (figure 2).
Quels sont les critères objectifs permettant de juger de la normalité ou non de l’oreille externe ?
- la taille (1) (tableaux 8 et 9)
- l’orientation (2) (figures 3a, 3b).
Aspect phénotypique
• La hauteur : le meilleur repère est que le bord de l’hélix dans les situations normales est au niveau de la suture pariétale (figure 4).
Une anomalie du pavillon traduit des anomalies des crêtes neurales du tronc cérébral, associées à des troubles de l’oralité et de dysfonctionnement du tronc cérébral. Les pathologies du pavillon sont annonciatrices d’un Charge*, sous toutes ses formes, ou d’une dysostose mandibulo-faciale (Goldenhar, Treacher-Collins, pathologies du 1 er arc, etc.) (figure 5).
• Images attendues/images pathologiques : quelques exemples
– Images attendues (figures 6a à 6c).
– Images pathologiques (figures 7 à 13).