Haute-Loire : un virus à l’origine de l’intoxication de l’eau de deux communes
Au début du mois de septembre, plus de 650 habitants de deux communes de Haute-Loire près de Saint-Etienne ont été atteints de gastro-entérite après avoir consommé de l’eau du robinet. Après trois semaines d’enquête par les services de l’agence régionale de Santé (ARS), le président de l’agglomération de commune rapporte qu’il est établi que l’eau avait été contaminée par un virus provenant de selles humaines.
Un hôpital espagnol touché par une épidémie de salmonellose
Dix-sept patients et membres du personnel de l’hôpital de Figueras en Catalogne, non loin de la frontière française, ont été atteints de salmonellose en quelques jours. Dix d’entre eux présentent toujours des symptômes légers et ont été placés à l’isolement pour éviter la propagation de l’épidémie. Une enquête est en cours pour connaitre l’origine de cet accident sanitaire, mais la contamination de la nourriture par la salmonelle est l’explication la plus probable.
Disparition de Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité Française
La Mutualité Française a appris ce mardi le décès de son ancien président Jean-Pierre Davant, à l’âge de 79 ans. Celui qui a consacré toute sa carrière au monde mutualiste a dirigé la Mutualité Française pendant 18 ans, de 1992 à 2010. Son ancienne maison salue « la force de conviction, sa pugnacité et son sens du collectif » de ce passionné de rugby, qui aura soutenu de nombreux combats de santé publique, notamment celui pour un meilleur accès aux traitements de substitution pour les toxicomanes.
Trois cas de méningite à l’université de Grenoble
Trois étudiants de l’université de Grenoble ont dû être hospitalisés entre le 16 et le 20 septembre dernier après avoir contracté une méningite. Les cas contacts ont reçu un traitement antibiotique prophylactique. L’Agence régionale de Santé (ARS) et le service de santé étudiante vont également organiser une campagne de vaccination au sein de l’université mi-octobre.
Jouets à LED : l’ANSES juge les normes insuffisantes
De nombreux jouets contiennent des LED, qui émettent une lumière bleue qui peut endommager la rétine des enfants et perturber leur sommeil. Pour être autorisés à la vente, ces jouets doivent donc respecter une norme établie en 2020, censée poser des exigences de sécurité oculaire. Mais après enquête, l’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) affirme ce mardi que cette norme repose sur des bases scientifiques erronées et conduit à ce que « des jouets déclarés conformes dépasse les valeurs limites d’expositiondéfinies pour prévenir les risques associés à la lumière bleue ». La norme de 2020 est notamment moins protectrice que celle précédente de 2005. L’Anses appelle donc à une révision rapide du cadre normatif concernant ces jouets.